Vendredi 11 décembre 2020 (Ésaïe 63.17 – 64.11, Psaume 142)

Ésaïe 63.17 – 64.11

17Pourquoi, ô Eternel, nous fais-tu errer loin de tes voies, Et endurcis-tu notre cœur contre ta crainte? Reviens, pour l’amour de tes serviteurs, Des tribus de ton héritage!

18Ton peuple saint n’a possédé le pays que peu de temps; Nos ennemis ont foulé ton sanctuaire.
19Nous sommes depuis longtemps comme un peuple que tu ne gouvernes pas, Et qui n’est point appelé de ton nom…

 

1Oh! si tu déchirais les cieux, et si tu descendais, Les montagnes s’ébranleraient devant toi,

2Comme s’allume un feu de bois sec, Comme s’évapore l’eau qui bouillonne; Tes ennemis connaîtraient ton nom, Et les nations trembleraient devant toi.

3Lorsque tu fis des prodiges que nous n’attendions pas, Tu descendis, et les montagnes s’ébranlèrent devant toi.

4Jamais on n’a appris ni entendu dire, Et jamais l’œil n’a vu qu’un autre dieu que toi Fît de telles choses pour ceux qui se confient en lui.

5Tu vas au-devant de celui qui pratique avec joie la justice, De ceux qui marchent dans tes voies et se souviennent de toi. Mais tu as été irrité, parce que nous avons péché; Et nous en souffrons longtemps jusqu’à ce que nous soyons sauvés.

6Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos crimes nous emportent comme le vent.

7Il n’y a personne qui invoque ton nom, Qui se réveille pour s’attacher à toi: Aussi nous as-tu caché ta face, Et nous laisses-tu périr par l’effet de nos crimes.

8Cependant, ô Eternel, tu es notre père; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains.

9Ne t’irrite pas à l’extrême, ô Eternel, Et ne te souviens pas à toujours du crime; Regarde donc, nous sommes tous ton peuple.

10Tes villes saintes sont un désert; Sion est un désert, Jérusalem une solitude.

11Notre maison sainte et glorieuse, Où nos pères célébraient tes louanges, Est devenue la proie des flammes; Tout ce que nous avions de précieux a été dévasté.

Psaume 142

1Cantique de David. Lorsqu’il était dans la caverne. Prière. De ma voix je crie à l’Eternel, De ma voix j’implore l’Eternel.

2Je répands ma plainte devant lui, Je lui raconte ma détresse.

3Quand mon esprit est abattu au dedans de moi, Toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche Ils m’ont tendu un piège.

4Jette les yeux à droite, et regarde! Personne ne me reconnaît, Tout refuge est perdu pour moi, Nul ne prend souci de mon âme.

5Eternel! c’est à toi que je crie. Je dis: Tu es mon refuge, Mon partage sur la terre des vivants.
6Sois attentif à mes cris! Car je suis bien malheureux. Délivre-moi de ceux qui me poursuivent! Car ils sont plus forts que moi.

7Tire mon âme de sa prison, Afin que je célèbre ton nom! Les justes viendront m’entourer, Quand tu m’auras fait du bien.

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