Jeudi 10 décembre 2020 (Ésaïe 63.7-16, Psaume 90)

Ésaïe 63.7-16

7Je publierai les grâces de l’Eternel, les louanges de l’Eternel, D’après tout ce que l’Eternel a fait pour nous; Je dirai sa grande bonté envers la maison d’Israël, Qu’il a traitée selon ses compassions et la richesse de son amour.

8Il avait dit: Certainement ils sont mon peuple, Des enfants qui ne seront pas infidèles! Et il a été pour eux un sauveur.

9Dans toutes leurs détresses ils n’ont pas été sans secours, Et l’ange qui est devant sa face les a sauvés; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours.

10Mais ils ont été rebelles, ils ont attristé son esprit saint; Et il est devenu leur ennemi, il a combattu contre eux.

11Alors son peuple se souvint des anciens jours de Moïse: Où est celui qui les fit monter de la mer, Avec le berger de son troupeau? Où est celui qui mettait au milieu d’eux son esprit saint;

12Qui dirigea la droite de Moïse, Par son bras glorieux; Qui fendit les eaux devant eux, Pour se faire un nom éternel;

13Qui les dirigea au travers des flots, Comme un coursier dans le désert, Sans qu’ils bronchassent?
14Comme la bête qui descend dans la vallée, L’esprit de l’Eternel les a menés au repos. C’est ainsi que tu as conduit ton peuple, Pour te faire un nom glorieux.

15Regarde du ciel, et vois, De ta demeure sainte et glorieuse: Où sont ton zèle et ta puissance? Le frémissement de tes entrailles et tes compassions Ne se font plus sentir envers moi.

16Tu es cependant notre père, Car Abraham ne nous connaît pas, Et Israël ignore qui nous sommes; C’est toi, Eternel, qui es notre père, Qui, dès l’éternité, t’appelles notre sauveur.

Psaume 90

1Prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur! tu as été pour nous un refuge, De génération en génération.

2Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eusses créé la terre et le monde, D’éternité en éternité tu es Dieu.

3Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, Et tu dis: Fils de l’homme, retournez!

4Car mille ans sont, à tes yeux, Comme le jour d’hier, quand il n’est plus, Et comme une veille de la nuit.

5Tu les emportes, semblables à un songe, Qui, le matin, passe comme l’herbe:

6Elle fleurit le matin, et elle passe, On la coupe le soir, et elle sèche.

7Nous sommes consumés par ta colère, Et ta fureur nous épouvante.

8Tu mets devant toi nos iniquités, Et à la lumière de ta face nos fautes cachées.

9Tous nos jours disparaissent par ton courroux; Nous voyons nos années s’évanouir comme un son.

10Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons.

11Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due?
12Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse.

13Reviens, Eternel! Jusques à quand?… Aie pitié de tes serviteurs!

14Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, Et nous serons toute notre vie dans la joie et l’allégresse.

15Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés, Autant d’années que nous avons vu le malheur.

16Que ton œuvre se manifeste à tes serviteurs, Et ta gloire sur leurs enfants!

17Que la grâce de l’Eternel, notre Dieu, soit sur nous! Affermis l’ouvrage de nos mains, Oui, affermis l’ouvrage de nos mains!

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