Mois : juin 2018

Osée 8.1-14

Embouche la trompette ! L’ennemi fond comme un aigle sur la maison de l’Éternel, Parce qu’ils ont violé mon alliance, Et transgressé ma loi. Ils crieront vers moi : Mon Dieu, nous te connaissons, nous Israël ! Israël a rejeté le bien ; L’ennemi le poursuivra. Ils ont établi des rois sans mon ordre, Et des chefs à mon insu ; Ils ont fait des idoles avec leur argent et leur or ; C’est pourquoi ils seront anéantis. L’Éternel a rejeté ton veau, Samarie ! Ma colère s’est enflammée contre eux. Jusques à quand refuseront-ils de se purifier ? Il vient d’Israël, un ouvrier l’a fabriqué, Et ce n’est pas Dieu ; C’est pourquoi le veau de Samarie sera mis en pièces. Puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête ; Ils n’auront pas un épi de blé ; Ce qui poussera ne donnera point de farine, Et s’il y en avait, des étrangers la dévoreraient. Israël est anéanti ! Ils sont maintenant parmi les nations Comme un vase qui n’a pas de prix. Car ils sont allés en Assyrie, Comme un âne sauvage qui se tient à l’écart ; Éphraïm a fait des présents pour avoir des amis. Quand même ils font des présents parmi les nations, Je vais maintenant les rassembler, Et bientôt ils souffriront sous le fardeau du roi des princes. Éphraïm a multiplié les autels pour pécher, Et ces autels l’ont fait tomber dans le péché. Que j’écrive pour lui toutes les ordonnances de ma loi, Elles sont regardées comme quelque chose d’étranger. Ils immolent des victimes qu’ils m’offrent, Et ils en mangent la chair : L’Éternel n’y prend point de plaisir. Maintenant l’Éternel se souvient de leur iniquité, Et il punira leurs péchés : Ils retourneront en Égypte. Israël a oublié celui qui l’a fait, Et a bâti des palais, Et Juda a multiplié les villes fortes ; Mais j’enverrai le feu dans leurs villes, Et il en dévorera les palais.

Psaume 88

(88 : 1) Cantique. Psaume des fils de Koré. Au chef des chantres. Pour chanter sur la flûte. Cantique d’Héman, l’Ézrachite. (88 : 2) Éternel, Dieu de mon salut ! Je crie jour et nuit devant toi. (88 : 3) Que ma prière parvienne en ta présence ! Prête l’oreille à mes supplications ! (88 : 4) Car mon âme est rassasiée de maux, Et ma vie s’approche du séjour des morts. (88 : 5) Je suis mis au rang de ceux qui descendent dans la fosse, Je suis comme un homme qui n’a plus de force. (88 : 6) Je suis étendu parmi les morts, Semblable à ceux qui sont tués et couchés dans le sépulcre, A ceux dont tu n’as plus le souvenir, Et qui sont séparés de ta main. (88 : 7) Tu m’as jeté dans une fosse profonde, Dans les ténèbres, dans les abîmes. (88 : 8) Ta fureur s’appesantit sur moi, Et tu m’accables de tous tes flots. Pause. (88 : 9) Tu as éloigné de moi mes amis, Tu m’as rendu pour eux un objet d’horreur ; Je suis enfermé et je ne puis sortir. (88 : 10) Mes yeux se consument dans la souffrance ; Je t’invoque tous les jours, ô Éternel ! J’étends vers toi les mains. (88 : 11) Est-ce pour les morts que tu fais des miracles ? Les morts se lèvent-ils pour te louer ? Pause. (88 : 12) Parle-t-on de ta bonté dans le sépulcre, De ta fidélité dans l’abîme ? (88 : 13) Tes prodiges sont-ils connus dans les ténèbres, Et ta justice dans la terre de l’oubli ? (88 : 14) O Éternel ! j’implore ton secours, Et le matin ma prière s’élève à toi. (88 : 15) Pourquoi, Éternel, repousses-tu mon âme ? Pourquoi me caches-tu ta face ? (88 : 16) Je suis malheureux et moribond dès ma jeunesse, Je suis chargé de tes terreurs, je suis troublé. (88 : 17) Tes fureurs passent sur moi, Tes terreurs m’anéantissent ; (88 : 18) Elles m’environnent tout le jour comme des eaux, Elles m’enveloppent toutes à la fois.

Osée 6.1-6

Venez, retournons à l’Éternel ! Car il a déchiré, mais il nous guérira ; Il a frappé, mais il bandera nos plaies. Il nous rendra la vie dans deux jours ; Le troisième jour il nous relèvera, Et nous vivrons devant lui. Connaissons, cherchons à connaître l’Éternel ; Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, Comme la pluie du printemps qui arrose la terre. Que te ferai-je, Éphraïm ? Que te ferai-je, Juda ? Votre piété est comme la nuée du matin, Comme la rosée qui bientôt se dissipe. C’est pourquoi je les frapperai par les prophètes, Je les tuerai par les paroles de ma bouche, Et mes jugements éclateront comme la lumière. Car j’aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.

Psaume 76

(76 : 1) Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Psaume d’Asaph. Cantique. (76 : 2) Dieu est connu en Juda, Son nom est grand en Israël. (76 : 3) Sa tente est à Salem, Et sa demeure à Sion. (76 : 4) C’est là qu’il a brisé les flèches, Le bouclier, l’épée et les armes de guerre. -Pause. (76 : 5) Tu es plus majestueux, plus puissant Que les montagnes des ravisseurs. (76 : 6) Ils ont été dépouillés, ces héros pleins de courage, Ils se sont endormis de leur dernier sommeil ; Ils n’ont pas su se défendre, tous ces vaillants hommes. (76 : 7) A ta menace, Dieu de Jacob ! Ils se sont endormis, cavaliers et chevaux. (76 : 8) Tu es redoutable, ô toi ! Qui peut te résister, quand ta colère éclate ? (76 : 9) Du haut des cieux tu as proclamé la sentence ; La terre effrayée s’est tenue tranquille, (76 : 10) Lorsque Dieu s’est levé pour faire justice, Pour sauver tous les malheureux de la terre. -Pause. (76 : 11) L’homme te célèbre même dans sa fureur, Quand tu te revêts de tout ton courroux. (76 : 12) Faites des vœux à l’Éternel, votre Dieu, et accomplissez-les ! Que tous ceux qui l’environnent apportent des dons au Dieu terrible ! (76 : 13) Il abat l’orgueil des princes, Il est redoutable aux rois de la terre.

Osée 5.8-15

Sonnez de la trompette à Guibea, Sonnez de la trompette à Rama ! Poussez des cris à Beth Aven ! Derrière toi, Benjamin ! Éphraïm sera dévasté au jour du châtiment ; J’annonce aux tribus d’Israël une chose certaine. Les chefs de Juda sont comme ceux qui déplacent les bornes ; Je répandrai sur eux ma colère comme un torrent. Éphraïm est opprimé, brisé par le jugement, Car il a suivi les préceptes qui lui plaisaient. Je serai comme une teigne pour Éphraïm, Comme une carie pour la maison de Juda. Éphraïm voit son mal, et Juda ses plaies ; Éphraïm se rend en Assyrie, et s’adresse au roi Jareb ; Mais ce roi ne pourra ni vous guérir, Ni porter remède à vos plaies. Je serai comme un lion pour Éphraïm, Comme un lionceau pour la maison de Juda ; Moi, moi, je déchirerai, puis je m’en irai, J’emporterai, et nul n’enlèvera ma proie. Je m’en irai, je reviendrai dans ma demeure, Jusqu’à ce qu’ils s’avouent coupables et cherchent ma face. Quand ils seront dans la détresse, ils auront recours à moi.

Psaume 55

(55 : 1) Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Cantique de David. (55 : 2) O Dieu ! prête l’oreille à ma prière, Et ne te dérobe pas à mes supplications ! (55 : 3) Écoute-moi, et réponds-moi ! J’erre çà et là dans mon chagrin et je m’agite, (55 : 4) A cause de la voix de l’ennemi et de l’oppression du méchant ; Car ils font tomber sur moi le malheur, Et me poursuivent avec colère. (55 : 5) Mon coeur tremble au dedans de moi, Et les terreurs de la mort me surprennent ; (55 : 6) La crainte et l’épouvante m’assaillent, Et le frisson m’enveloppe. (55 : 7) Je dis : Oh ! si j’avais les ailes de la colombe, Je m’envolerais, et je trouverais le repos ; (55 : 8) Voici, je fuirais bien loin, J’irais séjourner au désert ; -Pause. (55 : 9) Je m’échapperais en toute hâte, Plus rapide que le vent impétueux, que la tempête. (55 : 10) Réduis à néant, Seigneur, divise leurs langues ! Car je vois dans la ville la violence et les querelles ; (55 : 11) Elles en font jour et nuit le tour sur les murs ; L’iniquité et la malice sont dans son sein ; (55 : 12) La méchanceté est au milieu d’elle, Et la fraude et la tromperie ne quittent point ses places. (55 : 13) Ce n’est pas un ennemi qui m’outrage, je le supporterais ; Ce n’est pas mon adversaire qui s’élève contre moi, Je me cacherais devant lui. (55 : 14) C’est toi, que j’estimais mon égal, Toi, mon confident et mon ami ! (55 : 15) Ensemble nous vivions dans une douce intimité, Nous allions avec la foule à la maison de Dieu ! (55 : 16) Que la mort les surprenne, Qu’ils descendent vivants au séjour des morts ! Car la méchanceté est dans leur demeure, au milieu d’eux. (55 : 17) Et moi, je crie à Dieu, Et l’Éternel me sauvera. (55 : 18) Le soir, le matin, et à midi, je soupire et je gémis, Et il entendra ma voix. (55 : 19) Il me délivrera de leur approche et me rendra la paix, Car ils sont nombreux contre moi. (55 : 20) Dieu entendra, et il les humiliera, Lui qui de toute éternité est assis sur son trône ; -Pause. Car il n’y a point en eux de changement, Et ils ne craignent point Dieu. (55 : 21) Il porte la main sur ceux qui étaient en paix avec lui, Il viole son alliance ; (55 : 22) Sa bouche est plus douce que la crème, Mais la guerre est dans son cœur ; Ses paroles sont plus onctueuses que l’huile, Mais ce sont des épées nues. (55 : 23) Remets ton sort à l’Éternel, et il te soutiendra, Il ne laissera jamais chanceler le juste. (55 : 24) Et toi, ô Dieu ! tu les feras descendre au fond de la fosse ; Les hommes de sang et de fraude N’atteindront pas la moitié de leurs jours. C’est en toi que je me confie.

Osée 4.1-14

Écoutez la parole de l’Éternel, enfants d’Israël ! Car l’Éternel a un procès avec les habitants du pays, Parce qu’il n’y a point de vérité, point de miséricorde, Point de connaissance de Dieu dans le pays. Il n’y a que parjures et mensonges, Assassinats, vols et adultères ; On use de violence, on commet meurtre sur meurtre. C’est pourquoi le pays sera dans le deuil, Tous ceux qui l’habitent seront languissants, Et avec eux les bêtes des champs et les oiseaux du ciel ; Même les poissons de la mer disparaîtront. Mais que nul ne conteste, que nul ne se livre aux reproches ; Car ton peuple est comme ceux qui disputent avec les sacrificateurs. Tu tomberas de jour, Le prophète avec toi tombera de nuit, Et je détruirai ta mère. Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce ; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J’oublierai aussi tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : Je changerai leur gloire en ignominie. Ils se repaissent des péchés de mon peuple, Ils sont avides de ses iniquités. Il en sera du sacrificateur comme du peuple ; Je le châtierai selon ses voies, Je lui rendrai selon ses oeuvres. Ils mangeront sans se rassasier, Ils se prostitueront sans multiplier, Parce qu’ils ont abandonné l’Éternel et ses commandements. La prostitution, le vin et le moût, font perdre le sens. Mon peuple consulte son bois, Et c’est son bâton qui lui parle ; Car l’esprit de prostitution égare, Et ils se prostituent loin de leur Dieu. Ils sacrifient sur le sommet des montagnes, Ils brûlent de l’encens sur les collines, Sous les chênes, les peupliers, les térébinthes, Dont l’ombrage est agréable. C’est pourquoi vos filles se prostituent, Et vos belles-filles sont adultères. Je ne punirai pas vos filles parce qu’elles se prostituent, Ni vos belles-filles parce qu’elles sont adultères, Car eux-mêmes vont à l’écart avec des prostituées, Et sacrifient avec des femmes débauchées. Le peuple insensé court à sa perte.

Psaume 14

Au chef des chantres. De David. L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ; Il n’en est aucun qui fasse le bien. L’Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, Pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul. Tous ceux qui commettent l’iniquité ont-ils perdu le sens ? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture ; Ils n’invoquent point l’Éternel. C’est alors qu’ils trembleront d’épouvante, Quand Dieu paraîtra au milieu de la race juste. Jetez l’opprobre sur l’espérance du malheureux… L’Éternel est son refuge. Oh ! qui fera partir de Sion la délivrance d’Israël ? Quand l’Éternel ramènera les captifs de son peuple, Jacob sera dans l’allégresse, Israël se réjouira.

Osée 3.1-5

L’Éternel me dit : Va encore, et aime une femme aimée d’un amant, et adultère ; aime-la comme l’Éternel aime les enfants d’Israël, qui se tournent vers d’autres dieux et qui aiment les gâteaux de raisins. Je l’achetai pour quinze sicles d’argent, un homer d’orge et un léthec d’orge. Et je lui dis : Reste longtemps pour moi, ne te livre pas à la prostitution, ne sois à aucun homme, et je serai de même envers toi. Car les enfants d’Israël resteront longtemps sans roi, sans chef, sans sacrifice, sans statue, sans éphod, et sans théraphim. Après cela, les enfants d’Israël reviendront ; ils chercheront l’Éternel, leur Dieu, et David, leur roi ; et ils tressailliront à la vue de l’Éternel et de sa bonté, dans la suite des temps.

Psaume 49

(49 : 1) Au chef des chantres. Des fils de Koré. Psaume. (49 : 2) Écoutez ceci, vous tous, peuples, Prêtez l’oreille, vous tous, habitants du monde, (49 : 3) Petits et grands, Riches et pauvres ! (49 : 4) Ma bouche va faire entendre des paroles sages, Et mon cœur a des pensées pleines de sens. (49 : 5) Je prête l’oreille aux sentences qui me sont inspirées, J’ouvre mon chant au son de la harpe. (49 : 6) Pourquoi craindrais-je aux jours du malheur, Lorsque l’iniquité de mes adversaires m’enveloppe ? (49 : 7) Ils ont confiance en leurs biens, Et se glorifient de leur grande richesse. (49 : 8) Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, Ni donner à Dieu le prix du rachat. (49 : 9) Le rachat de leur âme est cher, Et n’aura jamais lieu ; (49 : 10) Ils ne vivront pas toujours, Ils n’éviteront pas la vue de la fosse. (49 : 11) Car ils la verront : les sages meurent, L’insensé et le stupide périssent également, Et ils laissent à d’autres leurs biens. (49 : 12) Ils s’imaginent que leurs maisons seront éternelles, Que leurs demeures subsisteront d’âge en âge, Eux dont les noms sont honorés sur la terre. (49 : 13) Mais l’homme qui est en honneur n’a point de durée, Il est semblable aux bêtes que l’on égorge. (49 : 14) Telle est leur voie, leur folie, Et ceux qui les suivent se plaisent à leurs discours. -Pause. (49 : 15) Comme un troupeau, ils sont mis dans le séjour des morts, La mort en fait sa pâture ; Et bientôt les hommes droits les foulent aux pieds, Leur beauté s’évanouit, le séjour des morts est leur demeure. (49 : 16) Mais Dieu sauvera mon âme du séjour des morts, Car il me prendra sous sa protection. -Pause. (49 : 17) Ne sois pas dans la crainte parce qu’un homme s’enrichit, Parce que les trésors de sa maison se multiplient ; (49 : 18) Car il n’emporte rien en mourant, Ses trésors ne descendent point après lui. (49 : 19) Il aura beau s’estimer heureux pendant sa vie, On aura beau te louer des jouissances que tu te donnes, (49 : 20) Tu iras néanmoins au séjour de tes pères, Qui jamais ne reverront la lumière. (49 : 21) L’homme qui est en honneur, et qui n’a pas d’intelligence, Est semblable aux bêtes que l’on égorge.

Osée 2.16-25

(2 : 18) En ce jour-là, dit l’Éternel, tu m’appelleras : Mon mari ! et tu ne m’appelleras plus : Mon maître ! (2 : 19) J’ôterai de sa bouche les noms des Baals, afin qu’on ne les mentionne plus par leurs noms. (2 : 20) En ce jour-là, je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre, je briserai dans le pays l’arc, l’épée et la guerre, et je les ferai reposer avec sécurité. (2 : 21) Je serai ton fiancé pour toujours ; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde ; (2 : 22) je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras l’Éternel. (2 : 23) En ce jour-là, j’exaucerai, dit l’Éternel, j’exaucerai les cieux, et ils exauceront la terre ; (2 : 24) la terre exaucera le blé, le moût et l’huile, et ils exauceront Jizreel. (2 : 25) Je planterai pour moi Lo Ruchama dans le pays, et je lui ferai miséricorde ; je dirai à Lo Ammi : Tu es mon peuple ! et il répondra : Mon Dieu !

Psaume 92

(92 : 1) Psaume. Cantique pour le jour du sabbat. (92 : 2) Il est beau de louer l’Éternel, Et de célébrer ton nom, ô Très Haut ! (92 : 3) D’annoncer le matin ta bonté, Et ta fidélité pendant les nuits, (92 : 4) Sur l’instrument à dix cordes et sur le luth, Aux sons de la harpe. (92 : 5) Tu me réjouis par tes œuvres, ô Éternel ! Et je chante avec allégresse l’ouvrage de tes mains. (92 : 6) Que tes œuvres sont grandes, ô Éternel ! Que tes pensées sont profondes ! (92 : 7) L’homme stupide n’y connaît rien, Et l’insensé n’y prend point garde. (92 : 8) Si les méchants croissent comme l’herbe, Si tous ceux qui font le mal fleurissent, C’est pour être anéantis à jamais. (92 : 9) Mais toi, tu es le Très Haut, A perpétuité, ô Éternel ! (92 : 10) Car voici, tes ennemis, ô Éternel ! Car voici, tes ennemis périssent ; Tous ceux qui font le mal sont dispersés. (92 : 11) Et tu me donnes la force du buffle ; Je suis arrosé avec une huile fraîche. (92 : 12) Mon œil se plaît à contempler mes ennemis, Et mon oreille à entendre mes méchants adversaires. (92 : 13) Les justes croissent comme le palmier, Ils s’élèvent comme le cèdre du Liban. (92 : 14) Plantés dans la maison de l’Éternel, Ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu ; (92 : 15) Ils portent encore des fruits dans la vieillesse, Ils sont pleins de sève et verdoyants, (92 : 16) Pour faire connaître que l’Éternel est juste. Il est mon rocher, et il n’y a point en lui d’iniquité.

Esaïe 49.1-6

Iles, écoutez-moi ! Peuples lointains, soyez attentifs ! L’Éternel m’a appelé dès ma naissance, Il m’a nommé dès ma sortie des entrailles maternelles. Il a rendu ma bouche semblable à un glaive tranchant, Il m’a couvert de l’ombre de sa main ; Il a fait de moi une flèche aiguë, Il m’a caché dans son carquois. Et il m’a dit : Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai. Et moi j’ai dit : C’est en vain que j’ai travaillé, C’est pour le vide et le néant que j’ai consumé ma force ; Mais mon droit est auprès de l’Éternel, Et ma récompense auprès de mon Dieu. Maintenant, l’Éternel parle, Lui qui m’a formé dès ma naissance Pour être son serviteur, Pour ramener à lui Jacob, Et Israël encore dispersé ; Car je suis honoré aux yeux de l’Éternel, Et mon Dieu est ma force. Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d’Israël : Je t’établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu’aux extrémités de la terre.

Actes 13.22-26

puis, l’ayant rejeté, il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage : J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés. C’est de la postérité de David que Dieu, selon sa promesse, a suscité à Israël un Sauveur, qui est Jésus. Avant sa venue, Jean avait prêché le baptême de repentance à tout le peuple d’Israël. Et lorsque Jean achevait sa course, il disait : Je ne suis pas celui que vous pensez ; mais voici, après moi vient celui des pieds duquel je ne suis pas digne de délier les souliers. Hommes frères, fils de la race d’Abraham, et vous qui craignez Dieu, c’est à vous que cette parole de salut a été envoyée.

Luc 1.57-80

Le temps où Élisabeth devait accoucher arriva, et elle enfanta un fils. Ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur avait fait éclater envers elle sa miséricorde, et ils se réjouirent avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l’enfant, et ils l’appelaient Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole, et dit : Non, il sera appelé Jean. Ils lui dirent : Il n’y a dans ta parenté personne qui soit appelé de ce nom. Et ils firent des signes à son père pour savoir comment il voulait qu’on l’appelle. Zacharie demanda des tablettes, et il écrivit : Jean est son nom. Et tous furent dans l’étonnement. Au même instant, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia, et il parlait, bénissant Dieu. La crainte s’empara de tous les habitants d’alentour, et, dans toutes les montagnes de la Judée, on s’entretenait de toutes ces choses. Tous ceux qui les apprirent les gardèrent dans leur coeur, en disant : Que sera donc cet enfant ? Et la main du Seigneur était avec lui. Zacharie, son père, fut rempli du Saint Esprit, et il prophétisa, en ces mots : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, De ce qu’il a visité et racheté son peuple, Et nous a suscité un puissant Sauveur Dans la maison de David, son serviteur, Comme il l’avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens, – Un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent ! C’est ainsi qu’il manifeste sa miséricorde envers nos pères, Et se souvient de sa sainte alliance, Selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père, De nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, De le servir sans crainte, En marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très Haut ; Car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, Afin de donner à son peuple la connaissance du salut Par le pardon de ses péchés, Grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu, En vertu de laquelle le soleil levant nous a visités d’en haut, Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, Pour diriger nos pas dans le chemin de la paix. Or, l’enfant croissait, et se fortifiait en esprit. Et il demeura dans les déserts, jusqu’au jour où il se présenta devant Israël.

Psaume 139

Au chef des chantres. De David. Psaume. Éternel ! tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée ; Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue, Que déjà, ô Éternel ! tu la connais entièrement. Tu m’entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi ; Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière. C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux existât. Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que le nombre en est grand ! Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les grains de sable. Je m’éveille, et je suis encore avec toi. O Dieu, puisses-tu faire mourir le méchant ! Hommes de sang, éloignez-vous de moi ! Ils parlent de toi d’une manière criminelle, Ils prennent ton nom pour mentir, eux, tes ennemis ! Éternel, n’aurais-je pas de la haine pour ceux qui te haïssent, Du dégoût pour ceux qui s’élèvent contre toi ? Je les hais d’une parfaite haine ; Ils sont pour moi des ennemis. Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l’éternité !

Osée 2.4-15

(2 : 6) et je n’aurai pas pitié de ses enfants, car ce sont des enfants de prostitution. (2 : 7) Leur mère s’est prostituée, celle qui les a conçus s’est déshonorée, car elle a dit : J’irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson. (2 : 8) C’est pourquoi voici, je vais fermer son chemin avec des épines et y élever un mur, afin qu’elle ne trouve plus ses sentiers. (2 : 9) Elle poursuivra ses amants, et ne les atteindra pas ; elle les cherchera, et ne les trouvera pas. Puis elle dira : J’irai, et je retournerai vers mon premier mari, car alors j’étais plus heureuse que maintenant. (2 : 10) Elle n’a pas reconnu que c’était moi qui lui donnais le blé, le moût et l’huile ; et l’on a consacré au service de Baal l’argent et l’or que je lui prodiguais. (2 : 11) C’est pourquoi je reprendrai mon blé en son temps et mon moût dans sa saison, et j’enlèverai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité. (2 : 12) Et maintenant je découvrirai sa honte aux yeux de ses amants, et nul ne la délivrera de ma main. (2 : 13) Je ferai cesser toute sa joie, ses fêtes, ses nouvelles lunes, ses sabbats et toutes ses solennités. (2 : 14) Je ravagerai ses vignes et ses figuiers, dont elle disait : C’est le salaire que m’ont donné mes amants ! Je les réduirai en une forêt, et les bêtes des champs les dévoreront. (2 : 15) Je la châtierai pour les jours où elle encensait les Baals, où elle se paraît de ses anneaux et de ses colliers, allait après ses amants, et m’oubliait, dit l’Éternel. (2 : 16) C’est pourquoi voici, je veux l’attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. (2 : 17) Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d’Acor, comme une porte d’espérance, et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, et comme au jour où elle remonta du pays d’Égypte.

Psaume 38

(38 : 1) Psaume de David. Pour souvenir. (38 : 2) Éternel ! ne me punis pas dans ta colère, Et ne me châtie pas dans ta fureur. (38 : 3) Car tes flèches m’ont atteint, Et ta main s’est appesantie sur moi. (38 : 4) Il n’y a rien de sain dans ma chair à cause de ta colère, Il n’y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon péché. (38 : 5) Car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête ; Comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. (38 : 6) Mes plaies sont infectes et purulentes, Par l’effet de ma folie. (38 : 7) Je suis courbé, abattu au dernier point ; Tout le jour je marche dans la tristesse. (38 : 8) Car un mal brûlant dévore mes entrailles, Et il n’y a rien de sain dans ma chair. (38 : 9) Je suis sans force, entièrement brisé ; Le trouble de mon coeur m’arrache des gémissements. (38 : 10) Seigneur ! tous mes désirs sont devant toi, Et mes soupirs ne te sont point cachés. (38 : 11) Mon coeur est agité, ma force m’abandonne, Et la lumière de mes yeux n’est plus même avec moi. (38 : 12) Mes amis et mes connaissances s’éloignent de ma plaie, Et mes proches se tiennent à l’écart. (38 : 13) Ceux qui en veulent à ma vie tendent leurs pièges ; Ceux qui cherchent mon malheur disent des méchancetés, Et méditent tout le jour des tromperies. (38 : 14) Et moi, je suis comme un sourd, je n’entends pas ; Je suis comme un muet, qui n’ouvre pas la bouche. (38 : 15) Je suis comme un homme qui n’entend pas, Et dans la bouche duquel il n’y a point de réplique. (38 : 16) Éternel ! c’est en toi que j’espère ; Tu répondras, Seigneur, mon Dieu ! (38 : 17) Car je dis : Ne permets pas qu’ils se réjouissent à mon sujet, Qu’ils s’élèvent contre moi, si mon pied chancelle ! (38 : 18) Car je suis près de tomber, Et ma douleur est toujours devant moi. (38 : 19) Car je reconnais mon iniquité, Je suis dans la crainte à cause de mon péché. (38 : 20) Et mes ennemis sont pleins de vie, pleins de force ; Ceux qui me haïssent sans cause sont nombreux. (38 : 21) Ils me rendent le mal pour le bien ; Ils sont mes adversaires, parce que je recherche le bien. (38 : 22) Ne m’abandonne pas, Éternel ! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi ! (38 : 23) Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon salut !

 Osée 2.1-3

(2 : 3) Dites à vos frères : Ammi ! et à vos sœurs : Ruchama ! (2 : 4) Plaidez, plaidez contre votre mère, car elle n’est point ma femme, et je ne suis point son mari ! Qu’elle ôte de sa face ses prostitutions, et de son sein ses adultères ! (2 : 5) Sinon, je la dépouille à nu, je la mets comme au jour de sa naissance, je la rends semblable à un désert, à une terre aride, et je la fais mourir de soif ;

Psaume 86

Prière de David. Éternel, prête l’oreille, exauce-moi ! Car je suis malheureux et indigent. Garde mon âme, car je suis pieux ! Mon Dieu, sauve ton serviteur qui se confie en toi ! Aie pitié de moi, Seigneur ! Car je crie à toi tout le jour. Réjouis l’âme de ton serviteur, Car à toi, Seigneur, j’élève mon âme. Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, Tu es plein d’amour pour tous ceux qui t’invoquent. Éternel, prête l’oreille à ma prière, Sois attentif à la voix de mes supplications ! Je t’invoque au jour de ma détresse, Car tu m’exauces. Nul n’est comme toi parmi les dieux, Seigneur, Et rien ne ressemble à tes oeuvres. Toutes les nations que tu as faites viendront Se prosterner devant ta face, Seigneur, Et rendre gloire à ton nom. Car tu es grand, et tu opères des prodiges ; Toi seul, tu es Dieu. Enseigne-moi tes voies, ô Éternel ! Je marcherai dans ta fidélité. Dispose mon coeur à la crainte de ton nom. Je te louerai de tout mon coeur, Seigneur, mon Dieu ! Et je glorifierai ton nom à perpétuité. Car ta bonté est grande envers moi, Et tu délivres mon âme du séjour profond des morts. O Dieu ! des orgueilleux se sont levés contre moi, Une troupe d’hommes violents en veulent à ma vie ; Ils ne portent pas leurs pensées sur toi. Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu miséricordieux et compatissant, Lent à la colère, riche en bonté et en fidélité ; Tourne vers moi les regards et aie pitié de moi, Donne la force à ton serviteur, Et sauve le fils de ta servante ! Opère un signe en ma faveur ! Que mes ennemis le voient et soient confus ! Car tu me secours et tu me consoles, ô Éternel !

Jeudi 21 Juin 2018 ( Osée 1.1-9 , Psaume 128 )

Osée 1.1-9

La parole de l’Éternel qui fut adressée à Osée, fils de Beéri, au temps d’Ozias, de Jotham, d’Achaz, d’Ézéchias, rois de Juda, et au temps de Jéroboam, fils de Joas, roi d’Israël. La première fois que l’Éternel adressa la parole à Osée, l’Éternel dit à Osée : Va, prends une femme prostituée et des enfants de prostitution ; car le pays se prostitue, il abandonne l’Éternel ! Il alla, et il prit Gomer, fille de Diblaïm. Elle conçut, et lui enfanta un fils. Et l’Éternel lui dit : Appelle-le du nom de Jizreel ; car encore un peu de temps, et je châtierai la maison de Jéhu pour le sang versé à Jizreel, je mettrai fin au royaume de la maison d’Israël. En ce jour-là, je briserai l’arc d’Israël dans la vallée de Jizreel. Elle conçut de nouveau, et enfanta une fille. Et l’Éternel dit à Osée : Donne-lui le nom de Lo Ruchama ; car je n’aurai plus pitié de la maison d’Israël, je ne lui pardonnerai plus. Mais j’aurai pitié de la maison de Juda ; je les sauverai par l’Éternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par l’arc, ni par l’épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les cavaliers. Elle sevra Lo Ruchama ; puis elle conçut, et enfanta un fils. Et l’Éternel dit : Donne-lui le nom de Lo Ammi ; car vous n’êtes pas mon peuple, et je ne suis pas votre Dieu.

Psaume 128

Cantique des degrés. Heureux tout homme qui craint l’Éternel, Qui marche dans ses voies ! Tu jouis alors du travail de tes mains, Tu es heureux, tu prospères. Ta femme est comme une vigne féconde Dans l’intérieur de ta maison ; Tes fils sont comme des plants d’olivier, Autour de ta table. C’est ainsi qu’est béni L’homme qui craint l’Éternel. L’Éternel te bénira de Sion, Et tu verras le bonheur de Jérusalem Tous les jours de ta vie ; Tu verras les fils de tes fils. Que la paix soit sur Israël !

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