Mois : juin 2018

Amos 9.11-15

En ce temps-là, je relèverai de sa chute la maison de David, J’en réparerai les brèches, j’en redresserai les ruines, Et je la rebâtirai comme elle était autrefois, Afin qu’ils possèdent le reste d’Édom et toutes les nations Sur lesquelles mon nom a été invoqué, Dit l’Éternel, qui accomplira ces choses. Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, Où le laboureur suivra de près le moissonneur, Et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, Où le moût ruissellera des montagnes Et coulera de toutes les collines. Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël ; Ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, Ils planteront des vignes et en boiront le vin, Ils établiront des jardins et en mangeront les fruits. Je les planterai dans leur pays, Et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, Dit L’Éternel, ton Dieu.

Psaume 98

Psaume. Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Car il a fait des prodiges. Sa droite et son bras saint lui sont venus en aide. L’Éternel a manifesté son salut, Il a révélé sa justice aux yeux des nations. Il s’est souvenu de sa bonté et de sa fidélité envers la maison d’Israël, Toutes les extrémités de la terre ont vu le salut de notre Dieu. Poussez vers l’Éternel des cris de joie, Vous tous, habitants de la terre ! Faites éclater votre allégresse, et chantez ! Chantez à l’Éternel avec la harpe ; Avec la harpe chantez des cantiques ! Avec les trompettes et au son du cor, Poussez des cris de joie devant le roi, l’Éternel ! Que la mer retentisse avec tout ce qu’elle contient, Que le monde et ceux qui l’habitent éclatent d’allégresse, Que les fleuves battent des mains, Que toutes les montagnes poussent des cris de joie, Devant l’Éternel ! Car il vient pour juger la terre ; Il jugera le monde avec justice, Et les peuples avec équité.

Amos 9.1-10

Je vis le Seigneur qui se tenait sur l’autel. Et il dit : Frappe les chapiteaux et que les seuils s’ébranlent, Et brise-les sur leurs têtes à tous ! Je ferai périr le reste par l’épée. Aucun d’eux ne pourra se sauver en fuyant, Aucun d’eux n’échappera. S’ils pénètrent dans le séjour des morts, Ma main les en arrachera ; S’ils montent aux cieux, Je les en ferai descendre. S’ils se cachent au sommet du Carmel, Je les y chercherai et je les saisirai ; S’ils se dérobent à mes regards dans le fond de la mer, Là j’ordonnerai au serpent de les mordre. S’ils vont en captivité devant leurs ennemis, Là j’ordonnerai à l’épée de les faire périr ; Je dirigerai contre eux mes regards Pour faire du mal et non du bien. Le Seigneur, l’Éternel des armées, touche la terre, et elle tremble, Et tous ses habitants sont dans le deuil ; Elle monte tout entière comme le fleuve, Et elle s’affaisse comme le fleuve d’Égypte. Il a bâti sa demeure dans les cieux, Et fondé sa voûte sur la terre ; Il appelle les eaux de la mer, Et les répand à la surface de la terre : L’Éternel est son nom. N’êtes-vous pas pour moi comme les enfants des Éthiopiens, Enfants d’Israël ? dit l’Éternel. N’ai-je pas fait sortir Israël du pays d’Égypte, Comme les Philistins de Caphtor et les Syriens de Kir ? Voici, le Seigneur, l’Éternel, a les yeux sur le royaume coupable. Je le détruirai de dessus la face de la terre ; Toutefois je ne détruirai pas entièrement la maison de Jacob, Dit l’Éternel. Car voici, je donnerai mes ordres, Et je secouerai la maison d’Israël parmi toutes les nations, Comme on secoue avec le crible, Sans qu’il tombe à terre un seul grain. Tous les pécheurs de mon peuple mourront par l’épée, Ceux qui disent : Le malheur n’approchera pas, ne nous atteindra pas.

Psaume 97

L’Éternel règne : que la terre soit dans l’allégresse, Que les îles nombreuses se réjouissent ! Les nuages et l’obscurité l’environnent, La justice et l’équité sont la base de son trône. Le feu marche devant lui, Et embrase à l’entour ses adversaires. Ses éclairs illuminent le monde, La terre le voit et tremble ; Les montagnes se fondent comme la cire devant l’Éternel, Devant le Seigneur de toute la terre. Les cieux publient sa justice, Et tous les peuples voient sa gloire. Ils sont confus, tous ceux qui servent les images, Qui se font gloire des idoles. Tous les dieux se prosternent devant lui. Sion l’entend et se réjouit, Les filles de Juda sont dans l’allégresse, A cause de tes jugements, ô Éternel ! Car toi, Éternel ! tu es le Très Haut sur toute la terre, Tu es souverainement élevé au-dessus de tous les dieux. Vous qui aimez l’Éternel, haïssez le mal ! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants. La lumière est semée pour le juste, Et la joie pour ceux dont le cœur est droit. Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, Et célébrez par vos louanges sa sainteté !

Amos 8.11-14

Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, Où j’enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l’eau, Mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Éternel. Ils seront alors errants d’une mer à l’autre, Du septentrion à l’orient, Ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, Et ils ne la trouveront pas. En ce jour, les belles jeunes filles et les jeunes hommes mourront de soif. Ils jurent par le péché de Samarie, Et ils disent : Vive ton Dieu, Dan ! Vive la voie de Beer Schéba ! Mais ils tomberont, et ne se relèveront plus.

Psaume 74

Cantique d’Asaph. Pourquoi, ô Dieu ! rejettes-tu pour toujours ? Pourquoi t’irrites-tu contre le troupeau de ton pâturage ? Souviens-toi de ton peuple que tu as acquis autrefois, Que tu as racheté comme la tribu de ton héritage ! Souviens-toi de la montagne de Sion, où tu faisais ta résidence ; Porte tes pas vers ces lieux constamment dévastés ! L’ennemi a tout ravagé dans le sanctuaire. Tes adversaires ont rugi au milieu de ton temple ; Ils ont établi pour signes leurs signes. On les a vus, pareils à celui qui lève La cognée dans une épaisse forêt ; Et bientôt ils ont brisé toutes les sculptures, A coups de haches et de marteaux. Ils ont mis le feu à ton sanctuaire ; Ils ont abattu, profané la demeure de ton nom. Ils disaient en leur coeur : Traitons-les tous avec violence ! Ils ont brûlé dans le pays tous les lieux saints. Nous ne voyons plus nos signes ; Il n’y a plus de prophète, Et personne parmi nous qui sache jusqu’à quand… Jusqu’à quand, ô Dieu ! l’oppresseur outragera-t-il, L’ennemi méprisera-t-il sans cesse ton nom ? Pourquoi retires-tu ta main et ta droite ? Sors-la de ton sein ! détruis ! Dieu est mon roi dès les temps anciens, Lui qui opère des délivrances au milieu de la terre. Tu as fendu la mer par ta puissance, Tu as brisé les têtes des monstres sur les eaux ; Tu as écrasé la tête du crocodile, Tu l’as donné pour nourriture au peuple du désert. Tu as fait jaillir des sources et des torrents. Tu as mis à sec des fleuves qui ne tarissent point. A toi est le jour, à toi est la nuit ; Tu as créé la lumière et le soleil. Tu as fixé toutes les limites de la terre, Tu as établi l’été et l’hiver. Souviens-toi que l’ennemi outrage l’Éternel, Et qu’un peuple insensé méprise ton nom ! Ne livre pas aux bêtes l’âme de ta tourterelle, N’oublie pas à toujours la vie de tes malheureux ! Aie égard à l’alliance ! Car les lieux sombres du pays sont pleins de repaires de brigands. Que l’opprimé ne retourne pas confus ! Que le malheureux et le pauvre célèbrent ton nom ! Lève-toi, ô Dieu ! défends ta cause ! Souviens-toi des outrages que te fait chaque jour l’insensé ! N’oublie pas les clameurs de tes adversaires, Le tumulte sans cesse croissant de ceux qui s’élèvent contre toi !

Ézéchiel 17.22-24

Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : J’enlèverai, moi, la cime d’un grand cèdre, et je la placerai ; j’arracherai du sommet de ses branches un tendre rameau, et je le planterai sur une montagne haute et élevée. Je le planterai sur une haute montagne d’Israël ; il produira des branches et portera du fruit, il deviendra un cèdre magnifique. Les oiseaux de toute espèce reposeront sous lui, tout ce qui a des ailes reposera sous l’ombre de ses rameaux. Et tous les arbres des champs sauront que moi, l’Éternel, j’ai abaissé l’arbre qui s’élevait et élevé l’arbre qui était abaissé, que j’ai desséché l’arbre vert et fait verdir l’arbre sec. Moi, l’Éternel, j’ai parlé, et j’agirai.

, 2 Corinthiens 5.6-10

Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur- car nous marchons par la foi et non par la vue, nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps.

Marc 4.26-34

Il dit encore : Il en est du royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre ; qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment. La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi ; et, dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là. Il dit encore : A quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous ? Il est semblable à un grain de sénevé, qui, lorsqu’on le sème en terre, est la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre ; mais, lorsqu’il a été semé, il monte, devient plus grand que tous les légumes, et pousse de grandes branches, en sorte que les oiseaux du ciel peuvent habiter sous son ombre. C’est par beaucoup de paraboles de ce genre qu’il leur annonçait la parole, selon qu’ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur parlait point sans parabole ; mais, en particulier, il expliquait tout à ses disciples.

Psaume 92

(92 : 1) Psaume. Cantique pour le jour du sabbat. (92 : 2) Il est beau de louer l’Éternel, Et de célébrer ton nom, ô Très Haut ! (92 : 3) D’annoncer le matin ta bonté, Et ta fidélité pendant les nuits, (92 : 4) Sur l’instrument à dix cordes et sur le luth, Aux sons de la harpe. (92 : 5) Tu me réjouis par tes oeuvres, ô Éternel ! Et je chante avec allégresse l’ouvrage de tes mains. (92 : 6) Que tes oeuvres sont grandes, ô Éternel ! Que tes pensées sont profondes ! (92 : 7) L’homme stupide n’y connaît rien, Et l’insensé n’y prend point garde. (92 : 8) Si les méchants croissent comme l’herbe, Si tous ceux qui font le mal fleurissent, C’est pour être anéantis à jamais. (92 : 9) Mais toi, tu es le Très Haut, A perpétuité, ô Éternel ! (92 : 10) Car voici, tes ennemis, ô Éternel ! Car voici, tes ennemis périssent ; Tous ceux qui font le mal sont dispersés. (92 : 11) Et tu me donnes la force du buffle ; Je suis arrosé avec une huile fraîche. (92 : 12) Mon œil se plaît à contempler mes ennemis, Et mon oreille à entendre mes méchants adversaires. (92 : 13) Les justes croissent comme le palmier, Ils s’élèvent comme le cèdre du Liban. (92 : 14) Plantés dans la maison de l’Éternel, Ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu ; (92 : 15) Ils portent encore des fruits dans la vieillesse, Ils sont pleins de sève et verdoyants, (92 : 16) Pour faire connaître que l’Éternel est juste. Il est mon rocher, et il n’y a point en lui d’iniquité.

Amos 8.1-10

Le Seigneur, l’Éternel, m’envoya cette vision. Voici, c’était une corbeille de fruits. Il dit : Que vois-tu, Amos ? Je répondis : Une corbeille de fruits. Et l’Éternel me dit : La fin est venue pour mon peuple d’Israël ; Je ne lui pardonnerai plus. En ce jour-là, les chants du palais seront des gémissements, Dit le Seigneur, l’Éternel ; On jettera partout en silence une multitude de cadavres. Écoutez ceci, vous qui dévorez l’indigent, Et qui ruinez les malheureux du pays ! Vous dites : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, Afin que nous vendions du blé ? Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers ? Nous diminuerons l’épha, nous augmenterons le prix, Nous falsifierons les balances pour tromper ; Puis nous achèterons les misérables pour de l’argent, Et le pauvre pour une paire de souliers, Et nous vendrons la criblure du froment. L’Éternel l’a juré par la gloire de Jacob : Je n’oublierai jamais aucune de leurs oeuvres. Le pays, à cause d’elles, ne sera-t-il pas ébranlé, Et tous ses habitants ne seront-ils pas dans le deuil ? Le pays montera tout entier comme le fleuve, Il se soulèvera et s’affaissera comme le fleuve d’Égypte. En ce jour-là, dit le Seigneur, l’Éternel, Je ferai coucher le soleil à midi, Et j’obscurcirai la terre en plein jour ; Je changerai vos fêtes en deuil, Et tous vos chants en lamentations, Je couvrirai de sacs tous les reins, Et je rendrai chauves toutes les têtes ; Je mettrai le pays dans le deuil comme pour un fils unique, Et sa fin sera comme un jour d’amertume.

Psaume 140

(140 : 1) Au chef des chantres. Psaume de David. (140 : 2) Éternel, délivre-moi des hommes méchants ! Préserve-moi des hommes violents. (140 : 3) Qui méditent de mauvais desseins dans leur cœur, Et sont toujours prêts à faire la guerre ! (140 : 4) Ils aiguisent leur langue comme un serpent, Ils ont sous leur lèvres un venin d’aspic. Pause. (140 : 5) Éternel, garantis-moi des mains du méchant ! Préserve-moi des hommes violents, Qui méditent de me faire tomber ! (140 : 6) Des orgueilleux me tendent un piège et des filets, Ils placent des rets le long du chemin, Ils me dressent des embûches. Pause. (140 : 7) Je dis à l’Éternel : Tu es mon Dieu ! Éternel, prête l’oreille à la voix de mes supplications ! (140 : 8) Éternel, Seigneur, force de mon salut ! Tu couvres ma tête au jour du combat. (140 : 9) Éternel, n’accomplis pas les désirs du méchant, Ne laisse pas réussir ses projets, de peur qu’il ne s’en glorifie ! Pause. (140 : 10) Que sur la tête de ceux qui m’environnent Retombe l’iniquité de leurs lèvres ! (140 : 11) Que des charbons ardents soient jetés sur eux ! Qu’il les précipite dans le feu, Dans des abîmes, d’où ils ne se relèvent plus ! (140 : 12) L’homme dont la langue est fausse ne s’affermit pas sur la terre ; Et l’homme violent, le malheur l’entraîne à sa perte. (140 : 13) Je sais que l’Éternel fait droit au misérable, Justice aux indigents. (140 : 14) Oui, les justes célébreront ton nom, Les hommes droits habiteront devant ta face.

Amos 7.10-17

Alors Amatsia, prêtre de Béthel, fit dire à Jéroboam, roi d’Israël : Amos conspire contre toi au milieu de la maison d’Israël ; le pays ne peut supporter toutes ses paroles. Car voici ce que dit Amos : Jéroboam mourra par l’épée, et Israël sera emmené captif loin de son pays. Et Amatsia dit à Amos : Homme à visions, va-t-en, fuis dans le pays de Juda ; manges-y ton pain, et là tu prophétiseras. Mais ne continue pas à prophétiser à Béthel, car c’est un sanctuaire du roi, et c’est une maison royale. Amos répondit à Amatsia : Je ne suis ni prophète, ni fils de prophète ; mais je suis berger, et je cultive des sycomores. L’Éternel m’a pris derrière le troupeau, et l’Éternel m’a dit : Va, prophétise à mon peuple d’Israël. Écoute maintenant la parole de l’Éternel, toi qui dis : Ne prophétise pas contre Israël, et ne parle pas contre la maison d’Isaac. A cause de cela, voici ce que dit l’Éternel : Ta femme se prostituera dans la ville, tes fils et tes filles tomberont par l’épée, ton champ sera partagé au cordeau ; et toi, tu mourras sur une terre impure, et Israël sera emmené captif loin de son pays.

Psaume 13

Au chef des chantres. Psaume de David. Jusques à quand, Éternel ! m’oublieras-tu sans cesse ? Jusques à quand me cacheras-tu ta face ? Jusques à quand aurai-je des soucis dans mon âme, Et chaque jour des chagrins dans mon cœur ? Jusques à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi ? Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! Donne à mes yeux la clarté, Afin que je ne m’endorme pas du sommeil de la mort, Afin que mon ennemi ne dise pas : Je l’ai vaincu ! Et que mes adversaires ne se réjouissent pas, si je chancelle. Moi, j’ai confiance en ta bonté, J’ai de l’allégresse dans le cœur, à cause de ton salut ; Je chante à l’Éternel, car il m’a fait du bien.

Amos 7.1-9

Le Seigneur, l’Éternel, m’envoya cette vision. Voici, il formait des sauterelles, Au moment où le regain commençait à croître ; C’était le regain après la coupe du roi. Et comme elles dévoraient entièrement l’herbe de la terre, Je dis : Seigneur Éternel, pardonne donc ! Comment Jacob subsistera-t-il ? Car il est si faible ! L’Éternel se repentit de cela. Cela n’arrivera pas, dit l’Éternel. Le Seigneur, l’Éternel, m’envoya cette vision. Voici, le Seigneur, l’Éternel, proclamait le châtiment par le feu ; Et le feu dévorait le grand abîme Et dévorait le champ. Je dis : Seigneur Éternel, arrête donc ! Comment Jacob subsistera-t-il ? Car il est si faible ! L’Éternel se repentit de cela. Cela non plus n’arrivera pas, dit le Seigneur, l’Éternel. Il m’envoya cette vision. Voici, le Seigneur se tenait sur un mur tiré au cordeau, Et il avait un niveau dans la main. L’Éternel me dit : Que vois-tu, Amos ? Je répondis : Un niveau. Et le Seigneur dit : Je mettrai le niveau au milieu de mon peuple d’Israël, Je ne lui pardonnerai plus ; Les hauts lieux d’Isaac seront ravagés ; Les sanctuaires d’Israël seront détruits, Et je me lèverai contre la maison de Jéroboam avec l’épée.

Psaume 83

(83 : 1) Cantique. Psaume d’Asaph. (83 : 2) O Dieu, ne reste pas dans le silence ! Ne te tais pas, et ne te repose pas, ô Dieu ! (83 : 3) Car voici, tes ennemis s’agitent, Ceux qui te haïssent lèvent la tête. (83 : 4) Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils délibèrent contre ceux que tu protèges. (83 : 5) Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël ! (83 : 6) Ils se concertent tous d’un même coeur, Ils font une alliance contre toi ; (83 : 7) Les tentes d’Édom et les Ismaélites, Moab et les Hagaréniens, (83 : 8) Guebal, Ammon, Amalek, Les Philistins avec les habitants de Tyr ; (83 : 9) L’Assyrie aussi se joint à eux, Elle prête son bras aux enfants de Lot. Pause. (83 : 10) Traite-les comme Madian, Comme Sisera, comme Jabin au torrent de Kison ! (83 : 11) Ils ont été détruits à En Dor, Ils sont devenus du fumier pour la terre. (83 : 12) Traite leurs chefs comme Oreb et Zeeb, Et tous leurs princes comme Zébach et Tsalmunna ! (83 : 13) Car ils disent : Emparons-nous Des demeures de Dieu ! (83 : 14) Mon Dieu ! rends-les semblables au tourbillon, Au chaume qu’emporte le vent, (83 : 15) Au feu qui brûle la forêt, A la flamme qui embrase les montagnes ! (83 : 16) Poursuis-les ainsi de ta tempête, Et fais-les trembler par ton ouragan ! (83 : 17) Couvre leur face d’ignominie, Afin qu’ils cherchent ton nom, ô Éternel ! (83 : 18) Qu’ils soient confus et épouvantés pour toujours, Qu’ils soient honteux et qu’ils périssent !

Amos 6.1-14

Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, Et en sécurité sur la montagne de Samarie, A ces grands de la première des nations, Auprès desquels va la maison d’Israël !… Passez à Calné et voyez, Allez de là jusqu’à Hamath la grande, Et descendez à Gath chez les Philistins : Ces villes sont-elles plus prospères que vos deux royaumes, Et leur territoire est-il plus étendu que le vôtre ?… Vous croyez éloigner le jour du malheur, Et vous faites approcher le règne de la violence. Ils reposent sur des lits d’ivoire, Ils sont mollement étendus sur leurs couches ; Ils mangent les agneaux du troupeau, Les veaux mis à l’engrais. Ils extravaguent au son du luth, Ils se croient habiles comme David sur les instruments de musique. Ils boivent le vin dans de larges coupes, Ils s’oignent avec la meilleure huile, Et ils ne s’attristent pas sur la ruine de Joseph ! C’est pourquoi ils seront emmenés à la tête des captifs ; Et les cris de joie de ces voluptueux cesseront. Le Seigneur, l’Éternel, l’a juré par lui-même ; L’Éternel, le Dieu des armées, a dit : J’ai en horreur l’orgueil de Jacob, Et je hais ses palais ; Je livrerai la ville et tout ce qu’elle renferme. Et s’il reste dix hommes dans une maison, ils mourront. Lorsqu’un parent prendra un mort pour le brûler Et qu’il enlèvera de la maison les ossements, Il dira à celui qui est au fond de la maison : Y a-t-il encore quelqu’un avec toi ? Et cet homme répondra : Personne… Et l’autre dira : Silence ! Ce n’est pas le moment de prononcer le nom de l’Éternel. Car voici, l’Éternel ordonne : Il fera tomber en ruines la grande maison, Et en débris la petite maison. Est-ce que les chevaux courent sur un rocher, Est-ce qu’on y laboure avec des bœufs, Pour que vous ayez changé la droiture en poison, Et le fruit de la justice en absinthe ? Vous vous réjouissez de ce qui n’est que néant, Vous dites : N’est-ce pas par notre force Que nous avons acquis de la puissance ? C’est pourquoi voici, je ferai lever contre vous, maison d’Israël, Dit l’Éternel, le Dieu des armées, une nation Qui vous opprimera depuis l’entrée de Hamath Jusqu’au torrent du désert.

Psaume 70

(70 : 1) Au chef des chantres. De David. Pour souvenir. (70 : 2) O Dieu, hâte-toi de me délivrer ! Éternel, hâte-toi de me secourir ! (70 : 3) Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ! Qu’ils reculent et rougissent, ceux qui désirent ma perte ! (70 : 4) Qu’ils retournent en arrière par l’effet de leur honte, Ceux qui disent : Ah ! ah ! (70 : 5) Que tous ceux qui te cherchent Soient dans l’allégresse et se réjouissent en toi ! Que ceux qui aiment ton salut Disent sans cesse : Exalté soit Dieu ! (70 : 6) Moi, je suis pauvre et indigent : O Dieu, hâte-toi en ma faveur ! Tu es mon aide et mon libérateur : Éternel, ne tarde pas !

Amos 5.18-24

Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel ! Qu’attendez-vous du jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres et non lumière. Vous serez comme un homme qui fuit devant un lion Et que rencontre un ours, Qui gagne sa demeure, appuie sa main sur la muraille, Et que mord un serpent. Le jour de l’Éternel n’est-il pas ténèbres et non lumière ? N’est-il pas obscur et sans éclat ? Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis sentir vos assemblées. Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, Je n’y prends aucun plaisir ; Et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, Je ne les regarde pas. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques ; Je n’écoute pas le son de tes luths. Mais que la droiture soit comme un courant d’eau, Et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit.

Psaume 61

(61 : 1) Au chef des chantres. Sur instruments à cordes. De David. (61 : 2) O Dieu ! écoute mes cris, Sois attentif à ma prière ! (61 : 3) Du bout de la terre je crie à toi, le cœur abattu ; Conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre ! (61 : 4) Car tu es pour moi un refuge, Une tour forte, en face de l’ennemi. (61 : 5) Je voudrais séjourner éternellement dans ta tente, Me réfugier à l’abri de tes ailes. -Pause. (61 : 6) Car toi, ô Dieu ! tu exauces mes vœux, Tu me donnes l’héritage de ceux qui craignent ton nom. (61 : 7) Ajoute des jours aux jours du roi ; Que ses années se prolongent à jamais ! (61 : 8) Qu’il reste sur le trône éternellement devant Dieu ! Fais que ta bonté et ta fidélité veillent sur lui !

Amos 5.1-17

Écoutez cette parole, Cette complainte que je prononce sur vous, Maison d’Israël ! Elle est tombée, elle ne se relèvera plus, La vierge d’Israël ; Elle est couchée par terre, Nul ne la relève. Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : La ville qui mettait en campagne mille hommes N’en conservera que cent, Et celle qui mettait en campagne cent hommes N’en conservera que dix, pour la maison d’Israël. Car ainsi parle l’Éternel à la maison d’Israël : Cherchez-moi, et vous vivrez ! Ne cherchez pas Béthel, N’allez pas à Guilgal, Ne passez pas à Beer Schéba. Car Guilgal sera captif, Et Béthel anéanti. Cherchez l’Éternel, et vous vivrez ! Craignez qu’il ne saisisse comme un feu la maison de Joseph, Et que ce feu ne la dévore, sans personne à Béthel pour l’éteindre, O vous qui changez le droit en absinthe, Et qui foulez à terre la justice ! Il a créé les Pléiades et l’Orion, Il change les ténèbres en aurore, Il obscurcit le jour pour en faire la nuit, Il appelle les eaux de la mer, Et les répand à la surface de la terre : L’Éternel est son nom. Il fait lever la ruine sur les puissants, Et la ruine vient sur les forteresses. Ils haïssent celui qui les reprend à la porte, Et ils ont en horreur celui qui parle sincèrement. Aussi, parce que vous avez foulé le misérable, Et que vous avez pris de lui du blé en présent, Vous avez bâti des maisons en pierres de taille, Mais vous ne les habiterez pas ; Vous avez planté d’excellentes vignes, Mais vous n’en boirez pas le vin. Car, je le sais, vos crimes sont nombreux, Vos péchés se sont multipliés ; Vous opprimez le juste, vous recevez des présents, Et vous violez à la porte le droit des pauvres. Voilà pourquoi, en des temps comme ceux-ci, le sage se tait ; Car ces temps sont mauvais. Recherchez le bien et non le mal, afin que vous viviez, Et qu’ainsi l’Éternel, le Dieu des armées, soit avec vous, Comme vous le dites. Haïssez le mal et aimez le bien, Faites régner à la porte la justice ; Et peut-être l’Éternel, le Dieu des armées, aura pitié Des restes de Joseph. C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel, le Dieu des armées, le Seigneur ; Dans toutes les places on se lamentera, Dans toutes les rues on dira : Hélas ! hélas ! On appellera le laboureur au deuil, Et aux lamentations ceux qui disent des complaintes. Dans toutes les vignes on se lamentera, Lorsque je passerai au milieu de toi, dit l’Éternel.

Psaume 64

(64 : 1) Au chef des chantres. Psaume de David. (64 : 2) O Dieu, écoute ma voix, quand je gémis ! Protège ma vie contre l’ennemi que je crains ! (64 : 3) Garantis-moi des complots des méchants, De la troupe bruyante des hommes iniques ! (64 : 4) Ils aiguisent leur langue comme un glaive, Ils lancent comme des traits leurs paroles amères, (64 : 5) Pour tirer en cachette sur l’innocent ; Ils tirent sur lui à l’improviste, et n’ont aucune crainte. (64 : 6) Ils se fortifient dans leur méchanceté : Ils se concertent pour tendre des pièges, Ils disent : Qui les verra ? (64 : 7) Ils méditent des crimes : Nous voici prêts, le plan est conçu ! La pensée intime, le cœur de chacun est un abîme. (64 : 8) Dieu lance contre eux ses traits : Soudain les voilà frappés. (64 : 9) Leur langue a causé leur chute ; Tous ceux qui les voient secouent la tête. (64 : 10) Tous les hommes sont saisis de crainte, Ils publient ce que Dieu fait, Et prennent garde à son oeuvre. (64 : 11) Le juste se réjouit en l’Éternel et cherche en lui son refuge, Tous ceux qui ont le cœur droit se glorifient.

Lectures bibliques
COMMUNAUTAIRE
Nous contacter

  Décapsulé par PODOR & Co