Mois : mai 2018

Hébreux 12.1-11

Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.

Psaume 123

Cantique des degrés, Je lève mes yeux vers toi, Qui sièges dans les cieux. Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, Et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, Ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu, Jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous. Aie pitié de nous, Éternel, aie pitié de nous ! Car nous sommes assez rassasiés de mépris ; Notre âme est assez rassasiée Des moqueries des orgueilleux, du mépris des hautains.

Hébreux 11.32-40

Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ; d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.

Psaume 142

(142 : 1) Cantique de David. Lorsqu’il était dans la caverne. Prière. (142 : 2) De ma voix je crie à l’Éternel, De ma voix j’implore l’Éternel. (142 : 3) Je répands ma plainte devant lui, Je lui raconte ma détresse. (142 : 4) Quand mon esprit est abattu au dedans de moi, Toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche Ils m’ont tendu un piège. (142 : 5) Jette les yeux à droite, et regarde ! Personne ne me reconnaît, Tout refuge est perdu pour moi, Nul ne prend souci de mon âme. (142 : 6) Éternel ! c’est à toi que je crie. Je dis : Tu es mon refuge, Mon partage sur la terre des vivants. (142 : 7) Sois attentif à mes cris ! Car je suis bien malheureux. Délivre-moi de ceux qui me poursuivent ! Car ils sont plus forts que moi. (142 : 8) Tire mon âme de sa prison, Afin que je célèbre ton nom ! Les justes viendront m’entourer, Quand tu m’auras fait du bien.

Hébreux 11.23-31

C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi. C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites. C’est par la foi qu’ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Égyptiens qui en firent la tentative furent engloutis. C’est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance.

Psaume 69.18-37

(69 : 19) Approche-toi de mon âme, délivre-la ! Sauve-moi, à cause de mes ennemis ! (69 : 20) Tu connais mon opprobre, ma honte, mon ignominie ; Tous mes adversaires sont devant toi. (69 : 21) L’opprobre me brise le cœur, et je suis malade ; J’attends de la pitié, mais en vain, Des consolateurs, et je n’en trouve aucun. (69 : 22) Ils mettent du fiel dans ma nourriture, Et, pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre. (69 : 23) Que leur table soit pour eux un piège, Et un filet au sein de leur sécurité ! (69 : 24) Que leurs yeux s’obscurcissent et ne voient plus, Et fais continuellement chanceler leurs reins ! (69 : 25) Répands sur eux ta colère, Et que ton ardente fureur les atteigne ! (69 : 26) Que leur demeure soit dévastée, Qu’il n’y ait plus d’habitants dans leurs tentes ! (69 : 27) Car ils persécutent celui que tu frappes, Ils racontent les souffrances de ceux que tu blesses. (69 : 28) Ajoute des iniquités à leurs iniquités, Et qu’ils n’aient point part à ta miséricorde ! (69 : 29) Qu’ils soient effacés du livre de vie, Et qu’ils ne soient point inscrits avec les justes ! (69 : 30) Moi, je suis malheureux et souffrant : O Dieu, que ton secours me relève ! (69 : 31) Je célébrerai le nom de Dieu par des cantiques, Je l’exalterai par des louanges. (69 : 32) Cela est agréable à l’Éternel, plus qu’un taureau Avec des cornes et des sabots. (69 : 33) Les malheureux le voient et se réjouissent ; Vous qui cherchez Dieu, que votre cœur vive ! (69 : 34) Car l’Éternel écoute les pauvres, Et il ne méprise point ses captifs. (69 : 35) Que les cieux et la terre le célèbrent, Les mers et tout ce qui s’y meut ! (69 : 36) Car Dieu sauvera Sion, et bâtira les villes de Juda ; On s’y établira, et l’on en prendra possession ; (69 : 37) La postérité de ses serviteurs en fera son héritage, Et ceux qui aiment son nom y auront leur demeure.

Hébreux 11.8-22

C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut compter. C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité. C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection. C’est par la foi qu’Isaac bénit Jacob et Ésaü, en vue des choses à venir. C’est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu’il adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton. C’est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d’Israël, et qu’il donna des ordres au sujet de ses os.

Psaume 44

(44 : 1) Au chef des chantres. Des fils de Koré. Cantique. (44 : 2) O Dieu ! nous avons entendu de nos oreilles, Nos pères nous ont raconté Les œuvres que tu as accomplies de leur temps, Aux jours d’autrefois. (44 : 3) De ta main tu as chassé des nations pour les établir, Tu as frappé des peuples pour les étendre. (44 : 4) Car ce n’est point par leur épée qu’ils se sont emparés du pays, Ce n’est point leur bras qui les a sauvés ; Mais c’est ta droite, c’est ton bras, c’est la lumière de ta face, Parce que tu les aimais. (44 : 5) O Dieu ! tu es mon roi : Ordonne la délivrance de Jacob ! (44 : 6) Avec toi nous renversons nos ennemis, Avec ton nom nous écrasons nos adversaires. (44 : 7) Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, Ce n’est pas mon épée qui me sauvera ; (44 : 8) Mais c’est toi qui nous délivres de nos ennemis, Et qui confonds ceux qui nous haïssent. (44 : 9) Nous nous glorifions en Dieu chaque jour, Et nous célébrerons à jamais ton nom. -Pause. (44 : 10) Cependant tu nous repousses, tu nous couvres de honte, Tu ne sors plus avec nos armées ; (44 : 11) Tu nous fais reculer devant l’ennemi, Et ceux qui nous haïssent enlèvent nos dépouilles. (44 : 12) Tu nous livres comme des brebis à dévorer, Tu nous disperses parmi les nations. (44 : 13) Tu vends ton peuple pour rien, Tu ne l’estimes pas à une grande valeur. (44 : 14) Tu fais de nous un objet d’opprobre pour nos voisins, De moquerie et de risée pour ceux qui nous entourent ; (44 : 15) Tu fais de nous un objet de sarcasme parmi les nations, Et de hochements de tête parmi les peuples. (44 : 16) Ma honte est toujours devant moi, Et la confusion couvre mon visage, (44 : 17) A la voix de celui qui m’insulte et m’outrage, A la vue de l’ennemi et du vindicatif. (44 : 18) Tout cela nous arrive, sans que nous t’ayons oublié, Sans que nous ayons violé ton alliance : (44 : 19) Notre coeur ne s’est point détourné, Nos pas ne se sont point éloignés de ton sentier, (44 : 20) Pour que tu nous écrases dans la demeure des chacals, Et que tu nous couvres de l’ombre de la mort. (44 : 21) Si nous avions oublié le nom de notre Dieu, Et étendu nos mains vers un dieu étranger, (44 : 22) Dieu ne le saurait-il pas, Lui qui connaît les secrets du coeur ? (44 : 23) Mais c’est à cause de toi qu’on nous égorge tous les jours, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. (44 : 24) Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Réveille-toi ! ne nous repousse pas à jamais ! (44 : 25) Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression ? (44 : 26) Car notre âme est abattue dans la poussière, Notre corps est attaché à la terre. (44 : 27) Lève-toi, pour nous secourir ! Délivre-nous à cause de ta bonté !

Deutéronome 4.32-40

Interroge les temps anciens qui t’ont précédé, depuis le jour où Dieu créa l’homme sur la terre, et d’une extrémité du ciel à l’autre : y eut-il jamais si grand événement, et a-t-on jamais ouï chose semblable ? Fut-il jamais un peuple qui entendît la voix de Dieu parlant du milieu du feu, comme tu l’as entendue, et qui soit demeuré vivant ? Fut-il jamais un dieu qui essayât de venir prendre à lui une nation du milieu d’une nation, par des épreuves, des signes, des miracles et des combats, à main forte et à bras étendu, et avec des prodiges de terreur, comme l’a fait pour vous l’Éternel, votre Dieu, en Égypte et sous vos yeux ? Tu as été rendu témoin de ces choses, afin que tu reconnusses que l’Éternel est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre. Du ciel, il t’a fait entendre sa voix pour t’instruire ; et, sur la terre, il t’a fait voir son grand feu, et tu as entendu ses paroles du milieu du feu. Il a aimé tes pères, et il a choisi leur postérité après eux ; il t’a fait lui-même sortir d’Égypte par sa grande puissance ; il a chassé devant toi des nations supérieures en nombre et en force, pour te faire entrer dans leur pays, pour t’en donner la possession, comme tu le vois aujourd’hui. Sache donc en ce jour, et retiens dans ton cœur que l’Éternel est Dieu, en haut dans le ciel et en bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre. Et observe ses lois et ses commandements que je te prescris aujourd’hui, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, et que tu prolonges désormais tes jours dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne.

 Romains 8.14-17

Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui.

Matthieu 28.16-20

Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Quand ils le virent, ils se prosternèrent devant lui. Mais quelques-uns eurent des doutes. Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

Psaume 33

Justes, réjouissez-vous en l’Éternel ! La louange sied aux hommes droits. Célébrez l’Éternel avec la harpe, Célébrez-le sur le luth à dix cordes. Chantez-lui un cantique nouveau ! Faites retentir vos instruments et vos voix ! Car la parole de l’Éternel est droite, Et toutes ses œuvres s’accomplissent avec fidélité ; Il aime la justice et la droiture ; La bonté de l’Éternel remplit la terre. Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, Et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amoncelle en un tas les eaux de la mer, Il met dans des réservoirs les abîmes. Que toute la terre craigne l’Éternel ! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui ! Car il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et elle existe. L’Éternel renverse les desseins des nations, Il anéantit les projets des peuples ; Les desseins de l’Éternel subsistent à toujours, Et les projets de son cœur, de génération en génération. Heureuse la nation dont l’Éternel est le Dieu ! Heureux le peuple qu’il choisit pour son héritage ! L’Éternel regarde du haut des cieux, Il voit tous les fils de l’homme ; Du lieu de sa demeure il observe Tous les habitants de la terre, Lui qui forme leur cœur à tous, Qui est attentif à toutes leurs actions. Ce n’est pas une grande armée qui sauve le roi, Ce n’est pas une grande force qui délivre le héros ; Le cheval est impuissant pour assurer le salut, Et toute sa vigueur ne donne pas la délivrance. Voici, l’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, Sur ceux qui espèrent en sa bonté, Afin d’arracher leur âme à la mort Et de les faire vivre au milieu de la famine. Notre âme espère en l’Éternel ; Il est notre secours et notre bouclier. Car notre cœur met en lui sa joie, Car nous avons confiance en son saint nom. Éternel ! que ta grâce soit sur nous, Comme nous espérons en toi !

Hébreux 11.1-7

Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable. C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles. C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes ; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort. C’est par la foi qu’Énoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce Dieu l’avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi.

Psaume 69.1-17

(69 : 1) Au chef des chantres. Sur les lis. De David. (69 : 2) Sauve-moi, ô Dieu ! Car les eaux menacent ma vie. (69 : 3) J’enfonce dans la boue, sans pouvoir me tenir ; Je suis tombé dans un gouffre, et les eaux m’inondent. (69 : 4) Je m’épuise à crier, mon gosier se dessèche, Mes yeux se consument, tandis que je regarde vers mon Dieu. (69 : 5) Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, Ceux qui me haïssent sans cause ; Ils sont puissants, ceux qui veulent me perdre, Qui sont à tort mes ennemis. Ce que je n’ai pas dérobé, il faut que je le restitue. (69 : 6) O Dieu ! tu connais ma folie, Et mes fautes ne te sont point cachées. (69 : 7) Que ceux qui espèrent en toi ne soient pas confus à cause de moi, Seigneur, Éternel des armées ! Que ceux qui te cherchent ne soient pas dans la honte à cause de moi, Dieu d’Israël ! (69 : 8) Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, Que la honte couvre mon visage ; (69 : 9) Je suis devenu un étranger pour mes frères, Un inconnu pour les fils de ma mère. (69 : 10) Car le zèle de ta maison me dévore, Et les outrages de ceux qui t’insultent tombent sur moi. (69 : 11) Je verse des larmes et je jeûne, Et c’est ce qui m’attire l’opprobre ; (69 : 12) Je prends un sac pour vêtement, Et je suis l’objet de leurs sarcasmes. (69 : 13) Ceux qui sont assis à la porte parlent de moi, Et les buveurs de liqueurs fortes me mettent en chansons. (69 : 14) Mais je t’adresse ma prière, ô Éternel ! Que ce soit le temps favorable, ô Dieu, par ta grande bonté ! Réponds-moi, en m’assurant ton secours ! (69 : 15) Retire-moi de la boue, et que je n’enfonce plus ! Que je sois délivré de mes ennemis et du gouffre ! (69 : 16) Que les flots ne m’inondent plus, Que l’abîme ne m’engloutisse pas, Et que la fosse ne se ferme pas sur moi ! (69 : 17) Exauce-moi, Éternel ! car ta bonté est immense. Dans tes grandes compassions, tourne vers moi les regards, (69 : 18) Et ne cache pas ta face à ton serviteur ! Puisque je suis dans la détresse, hâte-toi de m’exaucer !

Hébreux 10.32-39

Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances, d’une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l’autre, vous associant à ceux dont la position était la même. En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours. N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme.

Psaume 3

(3 : 1) Psaume de David. A l’occasion de sa fuite devant Absalom, son fils. (3 : 2) O Éternel, que mes ennemis sont nombreux ! Quelle multitude se lève contre moi ! (3 : 3) Combien qui disent à mon sujet : Plus de salut pour lui auprès de Dieu ! -Pause. (3 : 4) Mais toi, ô Éternel ! tu es mon bouclier, Tu es ma gloire, et tu relèves ma tête. (3 : 5) De ma voix je crie à l’Éternel, Et il me répond de sa montagne sainte. -Pause. (3 : 6) Je me couche, et je m’endors ; Je me réveille, car l’Éternel est mon soutien. (3 : 7) Je ne crains pas les myriades de peuples Qui m’assiègent de toutes parts. (3 : 8) Lève-toi, Éternel ! sauve-moi, mon Dieu ! Car tu frappes à la joue tous mes ennemis, Tu brises les dents des méchants. (3 : 9) Le salut est auprès de l’Éternel : Que ta bénédiction soit sur ton peuple !

Hébreux 10.26-31

Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : A moi la vengeance, à moi la rétribution ! et encore : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.

Psaume 12

(12 : 1) Au chef des chantres. Sur la harpe à huit cordes. Psaume de David. (12 : 2) Sauve, Éternel ! car les hommes pieux s’en vont, Les fidèles disparaissent parmi les fils de l’homme. (12 : 3) On se dit des faussetés les uns aux autres, On a sur les lèvres des choses flatteuses, On parle avec un coeur double. (12 : 4) Que l’Éternel extermine toutes les lèvres flatteuses, La langue qui discourt avec arrogance, (12 : 5) Ceux qui disent : Nous sommes puissants par notre langue, Nous avons nos lèvres avec nous ; Qui serait notre maître ? – (12 : 6) Parce que les malheureux sont opprimés et que les pauvres gémissent, Maintenant, dit l’Éternel, je me lève, J’apporte le salut à ceux contre qui l’on souffle. (12 : 7) Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures, Un argent éprouvé sur terre au creuset, Et sept fois épuré. (12 : 8) Toi, Éternel ! tu les garderas, Tu les préserveras de cette race à jamais. (12 : 9) Les méchants se promènent de toutes parts, Quand la bassesse règne parmi les fils de l’homme.

Hébreux 10.19-25

Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.

Psaume 17

Prière de David. Éternel ! écoute la droiture, sois attentif à mes cris, Prête l’oreille à ma prière faite avec des lèvres sans tromperie ! Que ma justice paraisse devant ta face, Que tes yeux contemplent mon intégrité ! Si tu sondes mon cœur, si tu le visites la nuit, Si tu m’éprouves, tu ne trouveras rien : Ma pensée n’est pas autre que ce qui sort de ma bouche. A la vue des actions des hommes, fidèle à la parole de tes lèvres, Je me tiens en garde contre la voie des violents ; Mes pas sont fermes dans tes sentiers, Mes pieds ne chancellent point. Je t’invoque, car tu m’exauces, ô Dieu ! Incline vers moi ton oreille, écoute ma parole ! Signale ta bonté, toi qui sauves ceux qui cherchent un refuge, Et qui par ta droite les délivres de leurs adversaires ! Garde-moi comme la prunelle de l’oeil ; Protège-moi, à l’ombre de tes ailes, Contre les méchants qui me persécutent, Contre mes ennemis acharnés qui m’enveloppent. Ils ferment leurs entrailles, Ils ont à la bouche des paroles hautaines. Ils sont sur nos pas, déjà ils nous entourent, Ils nous épient pour nous terrasser. On dirait un lion avide de déchirer, Un lionceau aux aguets dans son repaire. Lève-toi, Éternel, marche à sa rencontre, renverse-le ! Délivre-moi du méchant par ton glaive ! Délivre-moi des hommes par ta main, Éternel, des hommes de ce monde ! Leur part est dans la vie, Et tu remplis leur ventre de tes biens ; Leurs enfants sont rassasiés, Et ils laissent leur superflu à leurs petits-enfants. Pour moi, dans mon innocence, je verrai ta face ; Dès le réveil, je me rassasierai de ton image.

Hébreux 10.1-18

En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ? Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices ; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps ; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord : Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu’on offre selon la loi), il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes. Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. C’est ce que le Saint Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit : Voici l’alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché.

Psaume 121

Cantique des degrés. Je lève mes yeux vers les montagnes… D’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied chancelle ; Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. L’Éternel est celui qui te garde, L’Éternel est ton ombre à ta main droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, Ni la lune pendant la nuit. L’Éternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme ; L’Éternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais.

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