Lundi 28 Mai 2018 (Hébreux 11.8-22 , Psaume 44)

Hébreux 11.8-22

C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut compter. C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité. C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection. C’est par la foi qu’Isaac bénit Jacob et Ésaü, en vue des choses à venir. C’est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu’il adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton. C’est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d’Israël, et qu’il donna des ordres au sujet de ses os.

Psaume 44

(44 : 1) Au chef des chantres. Des fils de Koré. Cantique. (44 : 2) O Dieu ! nous avons entendu de nos oreilles, Nos pères nous ont raconté Les œuvres que tu as accomplies de leur temps, Aux jours d’autrefois. (44 : 3) De ta main tu as chassé des nations pour les établir, Tu as frappé des peuples pour les étendre. (44 : 4) Car ce n’est point par leur épée qu’ils se sont emparés du pays, Ce n’est point leur bras qui les a sauvés ; Mais c’est ta droite, c’est ton bras, c’est la lumière de ta face, Parce que tu les aimais. (44 : 5) O Dieu ! tu es mon roi : Ordonne la délivrance de Jacob ! (44 : 6) Avec toi nous renversons nos ennemis, Avec ton nom nous écrasons nos adversaires. (44 : 7) Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, Ce n’est pas mon épée qui me sauvera ; (44 : 8) Mais c’est toi qui nous délivres de nos ennemis, Et qui confonds ceux qui nous haïssent. (44 : 9) Nous nous glorifions en Dieu chaque jour, Et nous célébrerons à jamais ton nom. -Pause. (44 : 10) Cependant tu nous repousses, tu nous couvres de honte, Tu ne sors plus avec nos armées ; (44 : 11) Tu nous fais reculer devant l’ennemi, Et ceux qui nous haïssent enlèvent nos dépouilles. (44 : 12) Tu nous livres comme des brebis à dévorer, Tu nous disperses parmi les nations. (44 : 13) Tu vends ton peuple pour rien, Tu ne l’estimes pas à une grande valeur. (44 : 14) Tu fais de nous un objet d’opprobre pour nos voisins, De moquerie et de risée pour ceux qui nous entourent ; (44 : 15) Tu fais de nous un objet de sarcasme parmi les nations, Et de hochements de tête parmi les peuples. (44 : 16) Ma honte est toujours devant moi, Et la confusion couvre mon visage, (44 : 17) A la voix de celui qui m’insulte et m’outrage, A la vue de l’ennemi et du vindicatif. (44 : 18) Tout cela nous arrive, sans que nous t’ayons oublié, Sans que nous ayons violé ton alliance : (44 : 19) Notre coeur ne s’est point détourné, Nos pas ne se sont point éloignés de ton sentier, (44 : 20) Pour que tu nous écrases dans la demeure des chacals, Et que tu nous couvres de l’ombre de la mort. (44 : 21) Si nous avions oublié le nom de notre Dieu, Et étendu nos mains vers un dieu étranger, (44 : 22) Dieu ne le saurait-il pas, Lui qui connaît les secrets du coeur ? (44 : 23) Mais c’est à cause de toi qu’on nous égorge tous les jours, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. (44 : 24) Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Réveille-toi ! ne nous repousse pas à jamais ! (44 : 25) Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression ? (44 : 26) Car notre âme est abattue dans la poussière, Notre corps est attaché à la terre. (44 : 27) Lève-toi, pour nous secourir ! Délivre-nous à cause de ta bonté !

Mots clés : ,


Israël MBOMEKALLE

Pasteur Proposant E.E.C.F Paris

Lectures bibliques
COMMUNAUTAIRE
Nous contacter

  Décapsulé par PODOR & Co