Lundi 05 août 2024 (Marc 5.35-43, Psaume 67)
Marc 5.35-43
35Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de la synagogue des gens qui dirent: Ta fille est morte; pourquoi importuner davantage le maître? 36Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement. 37Et il ne permit à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à Jacques, et à Jean, frère de Jacques. 38Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue, où Jésus vit une foule bruyante et des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris. 39Il entra, et leur dit: Pourquoi faites-vous du bruit, et pourquoi pleurez-vous? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort. 40Et ils se moquaient de lui. Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné, et il entra là où était l’enfant. 41Il la saisit par la main, et lui dit: Talitha koumi, ce qui signifie: Jeune fille, lève-toi, je te le dis. 42Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement. 43Jésus leur adressa de fortes recommandations, pour que personne ne sût la chose; et il dit qu’on donnât à manger à la jeune fille.
Psaume 67
1Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Psaume. Cantique. Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse, Qu’il fasse luire sur nous sa face, -Pause.
2Afin que l’on connaisse sur la terre ta voie, Et parmi toutes les nations ton salut!
3Les peuples te louent, ô Dieu! Tous les peuples te louent.
4Les nations se réjouissent et sont dans l’allégresse; Car tu juges les peuples avec droiture, Et tu conduis les nations sur la terre. -Pause.
5Les peuples te louent, ô Dieu! Tous les peuples te louent.
6La terre donne ses produits; Dieu, notre Dieu, nous bénit.
7Dieu, nous bénit, Et toutes les extrémités de la terre le craignent.
Mots clés : Marc 5.35-43, Psaume 67

Kwin David
L’amour dont Jésus-Christ fait montre à l’égard des Hommes est sans mesure. Il est toujours prêt à venir en aide à l’Homme à chaque fois que cela est nécessaire, à chaque fois que les circonstances l’exigent.
En ce début de semaine, le texte qui nous est proposé met en exergue la cause de ce qui fragilise la manifestation rapide des signes de l’Amour de Dieu sur nous. Il s’agit du doute, de la crainte, et du manque de foi.
Dans ce passage, nous avons en face, deux actions fortes qui se réalisent ; d’une part la guérison d’une femme qui souffre de perte de sang depuis douze ans, et qui par sa foi croit fermement que, toucher simplement le vêtement de Jésus-Christ lui procurerait le rétablissement de son mal. Elle qui ne fréquente souvent pas la Synagogue, elle qui n’es très souvent pas au contact de l’enseignement de Dieu, fait preuve de grande foi. Et d’autre part, l’appel à l’aide de Jaïrus, l’un des chefs de la Synagogue qui lui est toujours en contact da l’enseignement de la connaissance de Dieu, mais qui en difficulté est dubitatif.
La femme est guérie par sa foi manifeste pendant que Jaïrus lui verra sa fille ressuscitée par l’assurance de Jésus-Christ.
De la nouvelle de la gravité de l’état de santé de la fille de Jaïrus qui n’a que douze ans à la survenance de sa mort, la panique s’est emparée du croyant. Pourtant le Seigneur lui a dit : » ne crains pas, crois seulement ». Voici, le Seigneur va réveiller celle qui »dort ».
Mon frère, ma sœur, de quoi avez-vous peur ? Que craignez-vous ? Pourquoi craignez-vous ? Les paroles d’assurance que vous adresse Jésus-Christ ne vous convainquent-elles pas ?
Ce matin, quels que soient tes difficultés, quelles que soient tes angoisses, quelles que soient tes ennuis, quels que soient tes échecs jusqu’ici endurés, c’est le Seigneur qui te dit : » ne crains point, crois seulement ». Cette volonté de Dieu à nous restaurer, sa détermination à nous relever, sa capacité à nous redonner vie doivent rencontrer notre fermeté dans l’espérance, notre foi et notre confiance sans lesquelles nous l’entendrons pas nous dire en fin d’action : » mon fils, ma fille, va en paix ; ta foi t’a sauvé (e), sois guéri (e) de ton mal ».
QUE LA FOI EN JÉSUS-CHRIST GUIDE CHACUNE DE NOS ACTIONS EN CE JOUR ET QUE LE SEIGNEUR EXAUCE NOS PRIÈRES.
AMEN !