1 Thessaloniciens 5.1-11
1Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. 2Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. 3Quand les hommes diront: Paix et sûreté! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. 4Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur; 5vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. 6Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres. 7Car ceux qui dorment dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent s’enivrent la nuit. 8Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut. 9Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, 10qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. 11C’est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites.
Psaume 139
1Au chef des chantres. De David. Psaume. Eternel! tu me sondes et tu me connais,
2Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée;
3Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies.
4Car la parole n’est pas sur ma langue, Que déjà, ô Eternel! tu la connais entièrement.
5Tu m’entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi.
6Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir.
7Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face?
8Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.
9Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer,
10Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.
11Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi;
12Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière.
13C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
14Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien.
15Mon corps n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre.
16Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux existât.
17Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! Que le nombre en est grand!
18Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les grains de sable. Je m’éveille, et je suis encore avec toi.
19O Dieu, puisses-tu faire mourir le méchant! Hommes de sang, éloignez-vous de moi!
20Ils parlent de toi d’une manière criminelle, Ils prennent ton nom pour mentir, eux, tes ennemis!
21Eternel, n’aurais-je pas de la haine pour ceux qui te haïssent, Du dégoût pour ceux qui s’élèvent contre toi?
22Je les hais d’une parfaite haine; Ils sont pour moi des ennemis.
23Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur! Eprouve-moi, et connais mes pensées!
24Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l’éternité!
