Cantique des Cantiques 2.8 – 3.11
8C’est la voix de mon bien-aimé! Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines.
9Mon bien-aimé est semblable à la gazelle Ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, Il regarde par la fenêtre, Il regarde par le treillis.
10Mon bien-aimé parle et me dit: Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!
11Car voici, l’hiver est passé; La pluie a cessé, elle s’en est allée.
12Les fleurs paraissent sur la terre, Le temps de chanter est arrivé, Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.
13Le figuier embaume ses fruits, Et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!
14Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, Qui te caches dans les parois escarpées, Fais-moi voir ta figure, Fais-moi entendre ta voix; Car ta voix est douce, et ta figure est agréable.
15Prenez-nous les renards, Les petits renards qui ravagent les vignes; Car nos vignes sont en fleur.
16Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui; Il fait paître son troupeau parmi les lis.
17Avant que le jour se rafraîchisse, Et que les ombres fuient, Reviens!… sois semblable, mon bien-aimé, A la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes qui nous séparent.
1Sur ma couche, pendant les nuits, J’ai cherché celui que mon coeur aime; Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé…
2Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville, Dans les rues et sur les places; Je chercherai celui que mon coeur aime… Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé.
3Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée: Avez-vous vu celui que mon coeur aime?
4A peine les avais-je passés, Que j’ai trouvé celui que mon coeur aime; Je l’ai saisi, et je ne l’ai point lâché Jusqu’à ce que je l’aie amené dans la maison de ma mère, Dans la chambre de celle qui m’a conçue. –
5Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles et les biches des champs, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, Avant qu’elle le veuille. –
6Qui est celle qui monte du désert, Comme des colonnes de fumée, Au milieu des vapeurs de myrrhe et d’encens Et de tous les aromates des marchands? –
7Voici la litière de Salomon, Et autour d’elle soixante vaillants hommes, Des plus vaillants d’Israël.
8Tous sont armés de l’épée, Sont exercés au combat; Chacun porte l’épée sur sa hanche, En vue des alarmes nocturnes.
9Le roi Salomon s’est fait une litière De bois du Liban.
10Il en a fait les colonnes d’argent, Le dossier d’or, Le siège de pourpre; Au milieu est une broderie, oeuvre d’amour Des filles de Jérusalem.
11Sortez, filles de Sion, regardez Le roi Salomon, Avec la couronne dont sa mère l’a couronné Le jour de ses fiançailles, Le jour de la joie de son coeur. –
Psaume 84
1Au chef des chantres. Sur la guitthith. Des fils de Koré. Psaume. Que tes demeures sont aimables, Eternel des armées!
2Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Eternel, Mon coeur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant.
3Le passereau même trouve une maison, Et l’hirondelle un nid où elle dépose ses petits… Tes autels, Eternel des armées! Mon roi et mon Dieu!
4Heureux ceux qui habitent ta maison! Ils peuvent te célébrer encore. Pause.
5Heureux ceux qui placent en toi leur appui! Ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés.
6Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions.
7Leur force augmente pendant la marche, Et ils se présentent devant Dieu à Sion.
8Eternel, Dieu des armées, écoute ma prière! Prête l’oreille, Dieu de Jacob! Pause.
9Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu! Et regarde la face de ton oint!
10Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté.
11Car l’Eternel Dieu est un soleil et un bouclier, L’Eternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité.
12Eternel des armées! Heureux l’homme qui se confie en toi!