Mardi 11 février 2025 (Luc 9.28-36, Psaume 90)
Luc 9.28-36
28Environ huit jours après qu’il eut dit ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier. 29Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage changea, et son vêtement devint d’une éclatante blancheur. 30Et voici, deux hommes s’entretenaient avec lui: c’étaient Moïse et Elie, 31qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ qu’il allait accomplir à Jérusalem. 32Pierre et ses compagnons étaient appesantis par le sommeil; mais, s’étant tenus éveillés, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui. 33Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit: Maître, il est bon que nous soyons ici; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie. Il ne savait ce qu’il disait. 34Comme il parlait ainsi, une nuée vint les couvrir; et les disciples furent saisis de frayeur en les voyant entrer dans la nuée. 35Et de la nuée sortit une voix, qui dit: Celui-ci est mon Fils élu: écoutez-le! 36Quand la voix se fit entendre, Jésus se trouva seul. Les disciples gardèrent le silence, et ils ne racontèrent à personne, en ce temps-là, rien de ce qu’ils avaient vu.
Psaume 90
1Prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur! tu as été pour nous un refuge, De génération en génération.
2Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eusses créé la terre et le monde, D’éternité en éternité tu es Dieu.
3Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, Et tu dis: Fils de l’homme, retournez!
4Car mille ans sont, à tes yeux, Comme le jour d’hier, quand il n’est plus, Et comme une veille de la nuit.
5Tu les emportes, semblables à un songe, Qui, le matin, passe comme l’herbe:
6Elle fleurit le matin, et elle passe, On la coupe le soir, et elle sèche.
7Nous sommes consumés par ta colère, Et ta fureur nous épouvante.
8Tu mets devant toi nos iniquités, Et à la lumière de ta face nos fautes cachées.
9Tous nos jours disparaissent par ton courroux; Nous voyons nos années s’évanouir comme un son.
10Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons.
11Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due?
12Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse.
13Reviens, Eternel! Jusques à quand?… Aie pitié de tes serviteurs!
14Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, Et nous serons toute notre vie dans la joie et l’allégresse.
15Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés, Autant d’années que nous avons vu le malheur.
16Que ton oeuvre se manifeste à tes serviteurs, Et ta gloire sur leurs enfants!
17Que la grâce de l’Eternel, notre Dieu, soit sur nous! Affermis l’ouvrage de nos mains, Oui, affermis l’ouvrage de nos mains!
Mots clés : Luc 9 .28-36, Psaume 90
