Esaïe 63.15 – 64.6
15Regarde du ciel, et vois, De ta demeure sainte et glorieuse: Où sont ton zèle et ta puissance? Le frémissement de tes entrailles et tes compassions Ne se font plus sentir envers moi.
16Tu es cependant notre père, Car Abraham ne nous connaît pas, Et Israël ignore qui nous sommes; C’est toi, Eternel, qui es notre père, Qui, dès l’éternité, t’appelles notre sauveur.
17Pourquoi, ô Eternel, nous fais-tu errer loin de tes voies, Et endurcis-tu notre coeur contre ta crainte? Reviens, pour l’amour de tes serviteurs, Des tribus de ton héritage!
18Ton peuple saint n’a possédé le pays que peu de temps; Nos ennemis ont foulé ton sanctuaire.
19Nous sommes depuis longtemps comme un peuple que tu ne gouvernes pas, Et qui n’est point appelé de ton nom…
1Oh! si tu déchirais les cieux, et si tu descendais, Les montagnes s’ébranleraient devant toi,
2Comme s’allume un feu de bois sec, Comme s’évapore l’eau qui bouillonne; Tes ennemis connaîtraient ton nom, Et les nations trembleraient devant toi.
3Lorsque tu fis des prodiges que nous n’attendions pas, Tu descendis, et les montagnes s’ébranlèrent devant toi.
4Jamais on n’a appris ni entendu dire, Et jamais l’oeil n’a vu qu’un autre dieu que toi Fît de telles choses pour ceux qui se confient en lui.
5Tu vas au-devant de celui qui pratique avec joie la justice, De ceux qui marchent dans tes voies et se souviennent de toi. Mais tu as été irrité, parce que nous avons péché; Et nous en souffrons longtemps jusqu’à ce que nous soyons sauvés.
6Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos crimes nous emportent comme le vent.
Psaume 142
1Cantique de David. Lorsqu’il était dans la caverne. Prière. De ma voix je crie à l’Eternel, De ma voix j’implore l’Eternel.
2Je répands ma plainte devant lui, Je lui raconte ma détresse.
3Quand mon esprit est abattu au dedans de moi, Toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche Ils m’ont tendu un piège.
4Jette les yeux à droite, et regarde! Personne ne me reconnaît, Tout refuge est perdu pour moi, Nul ne prend souci de mon âme.
5Eternel! c’est à toi que je crie. Je dis: Tu es mon refuge, Mon partage sur la terre des vivants.
6Sois attentif à mes cris! Car je suis bien malheureux. Délivre-moi de ceux qui me poursuivent! Car ils sont plus forts que moi.
7Tire mon âme de sa prison, Afin que je célèbre ton nom! Les justes viendront m’entourer, Quand tu m’auras fait du bien.