Lundi 11 Mars 2019 (1 Samuel 9.1-14, Psaume 64)
1 Samuel 9.1-14
1 Il y avait un homme de Benjamin, nommé Kis, fils d’Abiel, fils de Tseror, fils de Becorath, fils d’Aphiach, fils d’un Benjamite. C’était un homme fort et vaillant.
2 Il avait un fils du nom de Saül, jeune et beau, plus beau qu’aucun des enfants d’Israël, et les dépassant tous de la tête.
3 Les ânesses de Kis, père de Saül, s’égarèrent ; et Kis dit à Saül, son fils : Prends avec toi l’un des serviteurs, lève-toi, va, et cherche les ânesses.
4 Il passa par la montagne d’Éphraïm et traversa le pays de Schalischa, sans les trouver ; ils passèrent par le pays de Schaalim, et elles n’y étaient pas ; ils parcoururent le pays de Benjamin, et ils ne les trouvèrent pas.
5 Ils étaient arrivés dans le pays de Tsuph, lorsque Saül dit à son serviteur qui l’accompagnait : Viens, retournons, de peur que mon père, oubliant les ânesses, ne soit en peine de nous.
6 Le serviteur lui dit : Voici, il y a dans cette ville un homme de Dieu, et c’est un homme considéré ; tout ce qu’il dit ne manque pas d’arriver. Allons y donc ; peut-être nous fera-t-il connaître le chemin que nous devons prendre.
7 Saül dit à son serviteur : Mais si nous y allons, que porterons-nous à l’homme de Dieu ? Car il n’y a plus de provisions dans nos sacs, et nous n’avons aucun présent à offrir à l’homme de Dieu. Qu’est-ce que nous avons ?
8 Le serviteur reprit la parole, et dit à Saül : Voici, j’ai sur moi le quart d’un sicle d’argent ; je le donnerai à l’homme de Dieu, et il nous indiquera notre chemin.
9 Autrefois en Israël, quand on allait consulter Dieu, on disait : Venez, et allons au voyant ! Car celui qu’on appelle aujourd’hui le prophète s’appelait autrefois le voyant. –
10 Saül dit à son serviteur : Tu as raison : viens, allons ! Et ils se rendirent à la ville où était l’homme de Dieu.
11 Comme ils montaient à la ville, ils rencontrèrent des jeunes filles sorties pour puiser de l’eau, et ils leur dirent : Le voyant est-il ici ?
12 Elles leur répondirent en disant : Oui, il est devant toi ; mais va promptement, car aujourd’hui il est venu à la ville parce qu’il y a un sacrifice pour le peuple sur le haut lieu.
13 Quand vous serez entrés dans la ville, vous le trouverez avant qu’il monte au haut lieu pour manger ; car le peuple ne mangera point qu’il ne soit arrivé, parce qu’il doit bénir le sacrifice ; après quoi, les conviés mangeront. Montez donc, car maintenant vous le trouverez.
14 Et ils montèrent à la ville. Ils étaient arrivés au milieu de la ville, quand ils furent rencontrés par Samuel qui sortait pour monter au haut lieu.
Psaume 64
1 (64 : 1) Au chef des chantres. Psaume de David. (64 : 2) O Dieu, écoute ma voix, quand je gémis ! Protège ma vie contre l’ennemi que je crains !
2 (64 : 3) Garantis-moi des complots des méchants, De la troupe bruyante des hommes iniques !
3 (64 : 4) Ils aiguisent leur langue comme un glaive, Ils lancent comme des traits leurs paroles amères,
4 (64 : 5) Pour tirer en cachette sur l’innocent ; Ils tirent sur lui à l’improviste, et n’ont aucune crainte.
5 (64 : 6) Ils se fortifient dans leur méchanceté : Ils se concertent pour tendre des pièges, Ils disent : Qui les verra ?
6 (64 : 7) Ils méditent des crimes : Nous voici prêts, le plan est conçu ! La pensée intime, le cœur de chacun est un abîme.
7 (64 : 8) Dieu lance contre eux ses traits : Soudain les voilà frappés.
8 (64 : 9) Leur langue a causé leur chute ; Tous ceux qui les voient secouent la tête.
9 (64 : 10) Tous les hommes sont saisis de crainte, Ils publient ce que Dieu fait, Et prennent garde à son œuvre.
10 (64 : 11) Le juste se réjouit en l’Éternel et cherche en lui son refuge, Tous ceux qui ont le cœur droit se glorifient.
Mots clés : 1 Samuel 9.1-14, Psaume 64
